J’ai lu tant de livres d’Agatha Christie ! Et pourtant quand j’ai vu la sortie en poche de « La toile d’araignée », j’ai été interpelée : je ne le connaissais pas, celui-ci ! Et pour cause : il s’agit d’une pièce de théâtre d’Agatha Christie qui a été adaptée en roman par Charles Osborne (je me souviens avoir lu « Black coffee » adaptée en roman par le même Charles Osborne). J’étais un peu hésitante : allais-je retrouver l’ambiance Christie dans une adaptation ?
La réponse a été OUI, dix fois OUI !
D’abord pour l’histoire : Clarissa, qui s’ennuie dans sa nouvelle maison, passe son temps à mentir pour inventer des situations incroyables et taquiner ses interlocuteurs. Sauf qu’aujourd’hui, Clarissa ne joue plus : elle a trouvé un cadavre dans son salon. Et ce cadavre n’est pas celui de n’importe qui : c’est l’homme qui a épousé l’ex-femme de son mari. Mais qui croira Clarissa quand elle dira être innocente, elle qui a déjà tant menti ? Et comment protéger celle qui se dénonce pour ce crime ?
Tout cela se joue en huis-clos, avec un nombre réduit de personnages, ce qui donne l’impression au lecteur d’assister à une pièce de théâtre, même si le récit est écrit comme un roman pour plus de confort de lecture. Le rythme aussi est celui d’une pièce de théâtre, avec ses rebondissements en fin de chaque chapitre qui rappellent les fins de scènes ou les changements d’acte.
J’ai dévoré ce livre, plein de suspense, de rebondissements, et qui m’a tenue en haleine jusqu’aux dernières pages. Je suis très contente de cette lecture !
Ed du Masque, 6,40€