Petite déception sur ce roman, sur lequel j’avais pourtant lu d’enthousiastes avis.
Début XXième siècle, dans l’Amérique conquérante et audacieuse, Andrew est un financier à qui tout réussit. Sa fortune est immense, et lui est aussi respecté que craint. Mais derrière la réussite financière, sa vie personnelle auprès de sa femme Mildred n’est pas aussi rose – car celle-ci est gravement malade.
Et soudain le roman bascule sur une toute autre histoire.
Il faut attendre une bonne moitié du roman pour comprendre où l’auteur veut en venir. J’ai eu un moment d’incompréhension dans ma lecture, perturbée par des chapitres sans lien. Je me disais bien que les pièces du puzzle s’assembleraient à un moment pour donner un sens à l’ensemble, mais j’ai été trop perdue dans ma lecture pour retomber sereinement sur mes pieds. Le dernier tiers du roman, quand les choses prennent place, devient alors beaucoup plus intéressant, même si je n’ai pas trouvé l’ensemble révolutionnaire.
Points, 406 pages, 10,20€. Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Nicolas Richard