J’ai d’abord été attirée par la couverture colorée de Soledad Bravi, et aussi bien sûr par ce titre prometteur : « Vers la beauté ».
Lorsqu’Antoine Duris débarque au Musée d’Orsay pour un entretien d’embauche comme gardien de salle, son CV étonne : pourquoi ce brillant professeur aux Beaux Arts de Lyon change-t-il ainsi de vie ? Le roman commence comme une énigme que le lecteur a hâte de résoudre pour comprendre la décision d’Antoine : une faute professionnelle ? un chagrin d’amour ?
Le récit bascule dans une histoire « parallèle » qui coupe le souffle et laisse le lecteur abasourdi. Je ne peux pas vous en dire plus ! Mais ce roman m’a étonnée, et même émue. D’un point de départ presque amusant, l’auteur construit finalement un récit sensible et profond. Qui va vers la beauté.
Folio, 256 pages, 7,40€