Elle habite une jolie maison, est mariée, mère de deux enfants. Après quinze ans de mariage, elle est toujours amoureuse de son mari. Mais c’est un amour maladif, jaloux, possessif, excessif.
Au quotidien, elle note dans des carnets sa vie amoureuse : ce qui s’est passé dans la journée, ses stratagèmes tordus pour entretenir la flamme.
Ecrit à la première personne, le roman nous fait vivre de l’intérieur les pensées de cette femme dérangée, qui cache ses angoisses sous une apparente normalité. Jusqu’où ira sa peur de perdre l’amour de son mari ?
L’ambiance du livre est proche du thriller psychologique, avec une tension qui monte crescendo, jusqu’à l’épilogue particulièrement réussi.
Troublant et redoutablement efficace, le roman lève le voile sur les coulisses de la jalousie et de la folie amoureuse. C’est le premier roman de Maud Ventura, et je suis curieux de retrouver le style de cette auteure sur une autre thématique.
L’iconoclaste, collection Proche, 8,50€