J’ai (re)lu « Le Vallon » car il fait partie d’une édition « Poirot Halloween » qui regroupe « Le Vallon » et « Le Crime d’Halloween ». J’avais commencé par « Le Crime d’Halloween » le week-end qui précédait le 31 octobre, et heureusement car « Le Vallon » n’a rien à voir avec Halloween – d’ailleurs dès les premières lignes l’auteure mentionne que l’histoire se situe en septembre !
Ce petit détail de choix d’édition étant précisé, passons maintenant à l’essentiel. Car ce roman est un très bon roman d’enquête. Contrairement à d’autres romans d’Agatha Christie, environ un tiers du livre est consacré à poser le décor et les personnages. Le meurtre n’arrive qu’à la page 126 – et Poirot aussitôt après. Cette entrée en matière, si l’on peut dire, est vraiment bien menée car on sent l’étau se resserrer autour de l’un des personnages, et la tension monte petit à petit.
Toute une famille est réunie à la campagne pour le week-end. Il n’y a pas de tension ou d’animosité particulière, à peine un peu de jalousie ou d’exaspération. Pourtant c’est bien l’un des membres « piliers » de la famille qui est tué – et sa femme, qui tenait le pistolet, est la principale suspecte. Mais Poirot, quand il est arrivé sur les lieux du crime, a aussitôt senti qu’il se passait quelque chose d’étrange dans cette famille…
J’ai beaucoup aimé cette enquête, qui offre plein de fausses pistes. J’ai changé d’avis plusieurs fois sur le meurtrier au cours de ma lecture, et j’adore quand Agatha Christie nous mène en bateau comme ça ! Poirot est présent mais pas trop ; il y a une partie en quasi huis-clos à la campagne, et quelques chapitres à l’extérieur qui permettent d’alterner les ambiances, de mettre en avant tous les personnages – et donc de donner autant de fausses pistes au lecteur !
En tout cas, cela me fait plaisir de me replonger dans les romans d’Agatha Christie. Après avoir vu ou lu différentes adaptations (et même si certaines étaient très réussies), rien ne vaut les versions originales !
Le Livre de poche, ici dans la version « Poirot Halloween » 8,90€
J’avais bien aimé «
C’est l’histoire d’un petit garçon qui, une fois par mois, rend visite à sa mamie.
Les fans inconditionnels d’Agatha Christie doivent absolument lire ce livre ! En effet, c’est une plongée dans les carnets de notes préparatoires aux romans et nouvelles de la plus célèbre auteure de romans d’enquêtes. On y découvre les idées initiales, les sources d’inspiration, mais aussi les questionnements sur les intrigues et les pistes abandonnées. On y découvre aussi les idées de titres qui n’ont pas été retenues – et l’on sait à quel point le titre est décisif, surtout pour un roman policier !
Quelle bonne idée d’avoir adapté en version audio ce premier roman d’Agatha Christie ! J’ai beau connaître tous les livres d’Agatha Christie, j’ai beau avoir lu l’original de ce premier roman, vu des adaptations filmées, lu une adaptation BD il y a quelques semaines, j’ai quand même pris beaucoup de plaisir à redécouvrir ce classique. Il faut dire que la lecture de Samuel Labarthe est impeccable, la voix toujours juste, le débit toujours bien adapté.
« Les mots ont-ils un autre sens pour les hommes et pour les femmes ? Et le cas échéant, est-il possible que nous ayons perdu quelque chose au cours de leur processus de définition ? »
Dans ce livre documentaire très bien fait sont racontées 9 affaires plus ou moins récentes, et plus ou moins célèbres, qui ont entaché le monde de la mode et du luxe. C’est une plongée dans la partie obscure de cet univers de paillettes, entre kidnappings, décès suspects et autres affaires sordides.
Renaissance. Bianca va bientôt se marier, mais elle déplore de ne rien connaître de son futur époux. Sa marraine lui confie alors un secret : depuis des générations, les femmes de la famille se transmettent une peau d’homme. En enfilant cette peau, une femme peut se faire passer pour un homme. Bianca décide de s’en servir pour infiltrer le quotidien de son futur mari, et ainsi mieux le connaître.
J’aime beaucoup les romans de Michel Bussi, mais j’ai attendu la sortie en poche de celui-ci. Il faut dire que je ne suis pas une inconditionnelle du Petit Prince ; l’ai-je lu trop tôt ou trop tard, je ne sais pas, mais c’est un conte que je trouve trop subtil pour de jeunes enfants, et trop obscur si c’est un livre pour adultes. Allez, ne m’en veuillez pas si vous êtes fans du Petit Prince ! D’ailleurs cela n’est qu’un prétexte de départ pour le roman de Michel Bussi ; que vous connaissiez par coeur des citations du livre de Saint-Exupéry, ou que vous n’en ayiez que de vagues souvenirs, vous pouvez lire ce livre (mais si vous faites partie des rares lecteurs à ne pas connaître du tout le Petit Prince, ça risque d’être gênant quand même).