Les années ont passé. Diana Mitford, qui n’était qu’un personnage secondaire des précédents tomes, est devenue une jeune femme. Mariée à Bryan Guinness, elle mène une existence aisée, mais se retrouve indirectement liée, à plusieurs années d’intervalle, à plusieurs morts. Si la première avait été clairement identifiée comme accidentelle (la chute mortelle d’une jeune serveuse), la mort suivante, celle d’un ami du couple, paraît plus suspecte.
Je le redis : le titre de cette saga est erroné, puisque ce ne sont pas les sœurs Mitford qui enquêtent, mais leur gouvernante Louisa ! Et c’est donc Louisa, qui navigue entre deux mondes (la « bonne société » qu’elle aimerait tant rejoindre, et le monde des gouvernantes et des nurses) qui essaie de démêler ces histoires sans lien apparent. Il y a plusieurs histoires dans l’histoire, plusieurs enquêtes dont le lecteur comprend vite qu’elles seront liées.
L’histoire est un peu complexe (mais rien de trop non plus), la lecture est assez agréable, mais contrairement à d’autres séries d’enquêtes, il y a assez peu de « fil rouge » entre les tomes. On pourrait presque même les lire sans avoir lu les précédents. Dans chaque tome, l’intrigue concerne l’une des sœurs Mitford en particulier, mais elles sont beaucoup moins présentes que Louisa. J’ai bien aimé cette lecture, mais je ne sais pas encore si je lirai les prochaines.
Le livre de poche, 8,40€
Dans cette collection éclectique d’adaptations en BD de romans d’Agatha Christie, celle-ci est l’une des meilleures. On retrouve tous les « codes » du roman d’Agatha Christie (des fausses pistes aussi nombreuses que les personnages) dans une version joliment dessinée et aussi claire dans les illustrations que dans le texte. Ainsi, même si le lecteur peut soupçonner plusieurs personnages au fil de sa lecture, il progresse pas à pas ; les noms ou fonctions des personnages sont rappelés autant que nécessaire pour ne pas tout mélanger.
Quel talent !
Cette série d’adaptations en BD de l’oeuvre d’Agatha Christie est originale ; car en faisant appel à des scénaristes et des dessinateurs différents, elle propose des adaptations aux ambiances variées. Dans « Drame en trois actes », la couverture est assez sombre, et le personnage d’Hercule Poirot ne ressemble pas tout à fait aux dessins de l’intérieur, ce qui est un peu étrange. A noter aussi, le choix du clap de cinéma, alors que les « trois actes » du titre sont évidemment une référence théâtrale plus que cinématographique…
Un bon livre en appelle toujours un autre, je ne cesse de le répéter. La lecture mène à la lecture. J’avais adoré «
Le point de départ des romans de David Foenkinos est souvent très original, le pitch me fait souvent envie. Ce roman-là n’échappe pas à la règle : un écrivain en mal d’inspiration décide de prendre pour personnage de son prochain roman la première personne qu’il croisera dans la rue ! Le destin met sur le chemin de l’écrivain une vieille dame, Madeleine, qui lui présente très vite le reste de sa famille. Voilà donc notre auteur au milieu de la famille Martin.
Ainsi s’achèvent les 4 tomes de cette saga qui trouve ses racines dans l’horreur (la fuite de l’Autriche pour échapper aux nazis) et s’est construite sous le soleil dominicain.