La lecture de la série des « Bennett » est un souvenir d’enfance et fait partie de mes madeleines de Proust littéraires, au même titre que « Le Club des cinq » ou, un peu plus tard, de mon premier Agatha Christie, déniché par hasard un après-midi d’ennui.
J’ai longtemps cherché à relire les « Bennett », édités à l’époque dans la « Bibliothèque verte » ; mais si la « Bibliothèque rose » publie encore « Le club des cinq » ou « Fantômette », le petit Bennett a disparu de la collection verte. J’ai fini par découvrir que Le Livre de poche jeunesse a réédité les deux premiers titres de la série il y a quelques années (merci à eux !!).
Ainsi me voilà relisant l’histoire de Bennett et de son ami Mortimer, tous deux pensionnaires d’un collège anglais du milieu du vingtième siècle. Les deux garçons, pas méchants pour deux sous, ont la fâcheuse habitude de se mettre dans des situations (gentiment) délicates. Et par leur incapacité à expliquer leurs erreurs, ils enveniment toujours les situations.
Bien sûr si vous avez plus de quatorze ans et que vous ne les aviez pas lus dans votre jeunesse, il n’est plus vraiment temps de les lire (enfin, après tout, si ça vous chante, c’est une gentille lecture réconfortante). En revanche, je ne peux que vous encourager à les faire découvrir aux jeunes lecteurs de votre entourage, garçons ou filles. Ils y découvriront le charme désuet de ces textes où les enfants guettaient un mandat pour toucher leur argent de poche, et où les directeurs d’école ne savaient pas taper à la machine…
Le livre de poche jeunesse, 5,90€