Je connaissais déjà le roman d’Agatha Christie « Le crime d’Halloween », pour l’avoir lu plusieurs fois (et d’ailleurs chroniqué ici). Mais je ne résiste pas à cette collection d’adaptations en BD aux éditions Paquet, qui fait appel à différents auteurs et dessinateurs selon les titres. Je ne collectionne pas tous les titres de la collection, je me concentre sur les romans que j’ai bien aimés, ou les illustrations qui me font particulièrement de l’œil.
J’ai tout de suite aimé l’ambiance de cette adaptation ; le roman d’Agatha Christie est bien respecté, dans la construction et dans l’atmosphère de cet après-midi d’Halloween où se réunissent les enfants d’un village pour participer à différents jeux. Quand la jeune Joyce se vante d’avoir assisté un jour à un meurtre, personne ne la prend au sérieux. Mais quand elle est retrouvée morte quelques instants plus tard, chacun regrette de ne pas avoir prêté attention à ses paroles.
Ariadne Oliver, célèbre auteure de romans policiers, était présente sur les lieux. Elle fait appel à son ami Hercule Poirot pour démasquer le coupable.
L’histoire, je l’ai dit, est très fidèle à l’œuvre originale. Les dessins sont aussi très réussis : les décors sont pleins de détails (les jardins, les bibliothèques, les maisons…) et la gestuelle des personnages est très bien reproduite (il y a un joli travail sur les mains, en particulier).
Rendez-vous le 22 janvier pour la prochaine adaptation en BD de cette collection : ce sera « La maison du péril ».
Ed. Paquet, 64 pages, 16,50€
C’est une toute petite BD en noir et blanc d’une vingtaine de pages, mais il s’y passe tant de rebondissements !
Il y a dix ans, les hommes du village sont partis à la guerre. Depuis, nul n’est revenu. Comment s’organiser quand la moitié du village disparaît du jour au lendemain ? Comment défendre les terres ? Les femmes qui sont restées auraient pu être des victimes collatérales de cette guerre ; elles ont décidé de refuser leur sort et de prendre le destin de leur village en main.
Ben et Capucine ont créé avec leur « mécanichien » Toto et leur ami imaginaire Ujesh le « Club des enfants capables ». Ben est un inventeur de génie, tandis que sa sœur Capucine adore les enquêtes et les mystères.
Parfois le choix d’une lecture se fait en fonction de la saison. Quand j’ai sélectionné quelques lectures pour cet été, cette bande dessinée m’a naturellement tapé dans l’œil : par le titre d’abord, mais aussi parce qu’elle raconte l’histoire d’une maison familiale de vacances.
Si le Larzac semble aujourd’hui une terre plutôt isolée, qui ne fait plus trop parler d’elle, c’est aussi un endroit qui a symbolisé dans les années 1970 une lutte pacifique entre les paysans et l’État.
Paul et Louise sont amoureux, vivent ensemble, se marient. Mais la guerre est déclarée et Paul, qui faisait son service militaire, est appelé à combattre. Dans les tranchées, il voit l’horreur, la mort. Il tente d’échapper à la guerre en se blessant volontairement. Mais cela ne suffit pas.
Dans une ville du Costa Rica, les destins se croisent. Il y a un homme qui vide l’appartement de son père décédé ; et quelques jours avant, des voisins qui se sont croisés sur le palier, inquiets d’entendre la douche couler depuis des heures.
Cette BD m’attendait depuis des mois et des mois, je ne sais pas dire pourquoi j’ai attendu aussi longtemps pour la lire… A la faveur d’une « pause » entre deux romans, je me suis finalement immergée dans la marche d’Etienne Davodeau (dont je connaissais « Les ignorants », conseillé par une amie blogueuse spécialiste ès BD il y a fort longtemps). 