Petit plaisir de lecture, j’ai sorti de ma pile à lire le dernier tome en date de la série « Agatha Raisin ».
Dans ce tome, Agatha est encore sur tous les fronts : son ami Charles organise une fête de charité, il lui donne à résoudre une énigme vieille de plusieurs siècles, et après l’achat d’une pendule ancienne aux enchères, l’antiquaire qui l’exposait dans sa vitrine se fait assassiner… et pendant ce temps, John son nouvel amour l’attend à Majorque…
C’est toujours un bonbon de lecture, il faut prendre cette série pour ce qu’elle est : une petite douceur sans prétention, avec des personnages qui évoluent assez peu (ou alors par palier) mais que je prends toujours plaisir à retrouver. L’intrigue de ce tome n’est pas extraordinaire, un peu trop simple, et la fin est assez brouillonne. Mais qu’importe, j’ai passé de bons moments de lecture.
J’ai déjà évoqué sur ce blog mon agacement que le nom du nouvel auteur de la série ne soit pas mentionné sur la couverture – d’autres héros, comme Hercule Poirot, ont une vie « assumée » après le décès de leur auteur. Je ne vois pas où est le problème. Agatha Raisin a ses « fans », ils la suivront même après M.C Beaton.
Albin Michel, 288 pages, 14,90€
Si ce n’est pas encore assumé sur la couverture, le nom de R.W Green figure désormais en bonne place à côté de celui de M.C Beaton comme co-auteur des nouveaux tomes d’Agatha Raisin. Dans le précédent tome, j’avais ressenti une autre « patte » dans certains choix de rebondissements et dans l’évolution des personnages. Mais dans ce trente-quatrième tome, les écarts sont gommés, et ce tome aurait pu être écrit à 100 % par son auteure originelle. Les parutions de nouveaux tomes se font rares maintenant, et je garde chaque tome précieusement en attendant la sortie du suivant – comme pour me rassurer qu’il m’en reste toujours un à lire. J’ai beau aimer beaucoup d’autres séries de « cosy mysteries », celle-ci occupe une place particulière dans mes lectures.
Agatha chez les naturistes ! Décidément, elle aura tout essayé. Il faut dire qu’un mort signalé dans un camp de naturistes, qui disparaît avant l’arrivée de la police, cela a de quoi intriguer…
Je ne vous présente plus Agatha Raisin, ancienne business woman dans la communication, reconvertie en détective dans les Cotswolds. Avec ce 32
Après un premier
Premier signe que la fin de la série approche : même si ce n’est pas écrit sur la couverture (!), ce livre a été co-écrit. Je ne sais pas ce qui doit être attribué à l’un ou l’autre des deux auteurs ; c’est un bon tome, avec du rythme, des personnages hauts en couleurs ; mais j’ai aussi été étonnée par des descriptions maladroites et surtout par un incroyable (et peu crédible) retour en grâce de James. Alors certes le roman s’ouvre sur le mariage de Charles, et on pouvait imaginer qu’Agatha ne resterait pas longtemps à se languir ; qu’elle cherche à reconquérir James, pourquoi pas ! Mais faire de James soudain un grand romantique, je n’y ai pas cru une seconde.
Avoir mis un âne sur la couverture de ce tome est une bonne idée car… c’est un peu le personnage principal !
« Je n’ai accès ni aux analyses des experts ni aux rapports d’autopsie, ce qui m’oblige à miser sur mon intuition et à essayer de deviner, comme au bon vieux temps. »
Doucement mais sûrement, je m’approche de la fin de la série « Agatha Raisin ». Ce 28