Fans d’Agatha Christie, cette série est faite pour vous ! Surtout si vous avez toujours rêvé de faire partie d’un club de lecture autour des cosy crimes… et je réalise en l’écrivant que dans mon premier club de lecture, nous avions lu « Ils étaient dix » – j’avais environ douze ans.
Après leurs mésaventures des précédents tomes, Alicia et sa sœur Lynette, les fondatrices du club de lecture en question, ont ouvert les portes du club à de nouvelles recrues : deux retraitées (présentes dans un précédent tome, mais je les avais oubliées), et deux hommes plutôt séduisants, dont on se demande assez vite s’ils sont vraiment là par amour de la lecture…
Changement de décor pour ce quatrième tome : le groupe s’installe dans un endroit isolé, ambiance « Ils étaient dix » – d’ailleurs c’est ce titre qui fait l’objet de leur lecture commune.
Une remarque essentielle : vous devez a-bso-lu-ment avoir lu « Ils étaient dix » avant de lire ce roman ! D’abord parce que c’est un classique du genre ; ensuite parce que ce roman dévoile une bonne partie de l’intrigue et de son dénouement – ce serait dommage de vous priver de la découverte du texte original.
Ensuite, si vous avez aimé l’ambiance de « Ils étaient dix », vous allez la retrouver à 99 % dans ce roman. C’est toute la réussite de cette série que de faire revivre l’ambiance et l’intrigue d’un roman archi connu, tout en créant une nouvelle intrigue, avec d’autres personnages, un autre lieu, une autre époque. Où comment faire revivre une œuvre dans la mémoire des lecteurs, sans jamais la dénaturer…
Je n’ai pas eu de temps mort dans ma lecture, j’ai apprécié les quelques fausses pistes, même si j’ai deviné beaucoup de ficelles et que les explications finales sont en partie un peu légères. J’ai aimé l’ambiance en huis-clos, le sympathique groupe de lecteurs, et cela en fait un roman très agréable dans la catégorie cosy crime.
Une suite est d’ores et déjà annoncée pour 2025, et (roulement de tambour) après quatre tomes autour de l’œuvre d’Agatha Christie, on va changer d’auteur mis à l’honneur.
Le Cherche Midi, traduit par Tania Capron, 384 pages, 15,90€ (partenariat)