Cosy mystery·Policier

« Je ne suis pas coupable » d’Agatha Christie

9782253029526-001-TCette année, j’ai envie de participer au #readChristie2023. Le principe ? Chaque mois, des lecteurs du monde entier lisent en même temps une œuvre d’Agatha Christie, sur un thème commun défini par Agatha Christie Ltd. Cette année, le fil rouge de ces lectures sera « Methods & Motives » (« méthodes & mobiles ») et le mois de janvier est consacré à la jalousie.

Plusieurs lectures sont possibles sur ce thème ; j’ai choisi de suivre la recommandation « officielle » du challenge, en lisant « Je ne suis pas coupable » (« Sad cypress » en version originale). Sur le coup, je ne me souvenais pas de l’histoire, mais à la moitié de l’intrigue (quand le meurtre se produit), des images me sont revenues – en plus de l’avoir lu, j’en ai sûrement déjà vu une version filmée.

J’ai adoré me replonger dans ce roman, que j’ai dévoré en deux soirées seulement. L’histoire est celle d’Elinor Carlisle, accusée d’avoir tuée une jeune domestique que sa tante mourante comptait mettre sur son testament – au risque de réduire la part d’héritage d’Elinor. Tout, absolument tout, accuse Elinor : ses sentiments envers la jeune domestique ; son mobile ; son attitude avant le meurtre.

Poirot est appelé à la rescousse ; lui seul semble pouvoir sauver Elinor. Il arrive au milieu du roman et relance l’histoire.

J’ai passé un (enfin, deux) très bon(s) moment(s) de lecture, plongée dans la quête de vérité, me disant qu’elle ne pouvait pas être coupable, tout en me demandant comme Poirot pourrait sortir Elinor de là…

La fin est à mon avis impossible à trouver pour le lecteur, même si elle fait son petit effet et fonctionne assez bien.

Voilà, le challenge commence bien cette année ! Et je publie ma chronique l’avant dernier jour du mois de janvier… j’essaierai d’anticiper un peu plus le mois prochain !

A noter, j’ai choisi ce mois-ci la version du Livre de poche, un peu moins chère que celle du Masque ; et je regarde avec envie les très jolies couvertures des éditions étrangères, dont je ne retrouve pas l’originalité sur les versions françaises. On verra pour les prochains mois ! J’ai déjà des éditions différentes dans ma bibliothèque, donc j’ai renoncé à avoir tous mes Christie dans la même collection.

S 3-3Le Livre de poche, 224 pages, 6,40€

Cosy mystery·Policier

« Les enquêtes d’Hannah Swensen (tome 7) : Meurtres et cheesecake aux cerises » de Joanne Fluke

9782749176192ORISans mauvais jeu de mots, j’attends chaque nouveau tome des enquêtes d’Hannah Swensen avec une gourmandise non dissimulée. Je me suis attachée à cette pâtissière qui, n’ayant pas officiellement le droit d’enquêter, se contente de « fouiner » – et résout ainsi les enquêtes plus vite que le shérif du coin.

Cette enquête-ci change un peu des précédentes : dès le prologue, le lecteur sait qui va mourir, et à peu près dans quelles circonstances. Mais ensuite le premier chapitre démarre quelques jours plus tôt. Et l’essentiel du roman se passe avant le meurtre. Lake Eden est en ébullition depuis qu’un film doit être tourné dans la petite ville, et que de nombreux petits rôles ont été confiés aux habitants – notamment à Tracey, l’adorable nièce d’Hannah. Hannah retrouve des amis qu’elle a connus pendant ses études, dont le charmant Ross qui ne la laisse pas insensible. Voilà donc Hannah avec un troisième prétendant ! Nous l’avions quittée au tome précédent avec deux demandes en mariage (celle de Mike et celle de Norman) ; l’arrivée de ce troisième homme rebat un peu les cartes (et évite aussi la répétition dans ce triangle amoureux, qui pour moi est le point négatif de cette série car l’histoire tourne en rond).

Pour le reste, j’ai retrouvé tout ce que j’aime dans la série, et bien sûr j’ai envie de manger du cheesecake ! Encore une fois, j’ai passé un très bon moment de lecture, distrayant, léger, et j’attends déjà avec impatience le prochain tome, « Meurtres et tarte au citron vert » dont la sortie en France est annoncée pour le mois de mai.

S 3-3Le Cherche Midi, 416 pages, 15,90€

Roman

« Bélhazar » de Jérôme Chantreau

9782290361283J’ai choisi ce livre pour le titre, pour le labyrinthe de la couverture, et pour le commentaire élogieux de François Busnel qui le décrit comme « le » roman de 2021.

Dès le début de la lecture, j’ai été un peu gênée, comme je le suis toujours quand je ne dissocie pas le vrai du faux, la part de roman ou de témoignage. Le livre oscille entre les deux : le personnage principal, Bélhazar, est un adolescent très romanesque à lui tout seul, atypique, brillant, mais différent.

Or ce jeune homme est mort dans des circonstances bizarres, une altercation qui a nécessité l’intervention de la gendarmerie, et le jeune homme est mort sous les balles de sa propre arme.

L’un de ses professeurs, bien longtemps après sa mort, décide de rouvrir le dossier – je n’ai pas tout à fait compris pourquoi : il n’était pas proche de son élève, pas choqué plus qu’un autre au moment de son décès. S’agit-il de rendre justice et hommage à tous les jeunes gens disparus dans d’étranges circonstances ? Cela se justifierait, bien sûr, face l’incompréhension de la mort de jeunes gens.

J’ai poursuivi la lecture au milieu de mes questionnements, attendant une réponse que je n’ai pas trouvée.

S 1-3J’ai lu, 320 pages, 8,20€

Roman

« L’éternelle chute d’Alice » de Hugo Bernard

9782258202856ORIJ’aime beaucoup les romans originaux comme celui-ci, de ces romans qui baladent le lecteur, qui le laissent dans le doute, lui créent de fausses images, et finalement lui donnent toutes les réponses. J’ai lu avec beaucoup d’impatience les chapitres de ce roman, curieuse de découvrir pourquoi et comment la petite Alice, en promenade dans la forêt avec son père, était tombée dans un trou de plusieurs dizaines de mètres.

Entre parenthèses, si la référence à Alice au pays des merveilles ne vous avait pas échappé dans le titre, sachez que le parallèle avec l’œuvre de Lewis Carroll s’arrête à la chute dans un trou. Il n’y aura pas de lapin blanc ni de chat bizarre dans ce roman.

Si au départ tout le monde pense à un banal accident en forêt, très vite le lecteur comprend que le petite monde de Renard-les-Bains n’est pas si innocent qu’il y paraît. Quel secret cachent les parents d’Alice ? Qui sont les Ducrottard, parents d’un enfant indiscipliné et eux-mêmes beaufs et radins ? Et quelles histoires de famille sommeillent chez les notables de la région ?

L’écriture est très efficace ; chapitre après chapitres le puzzle se reconstitue pour le plus grand plaisir du lecteur, jusqu’aux dernières pages où tout trouve sa place. Un très bon roman original pour bien commencer son année de lecture.

S 3-3Presses de la cité, 288 pages, 22€

Biographie

« Le Suppléant », Prince Harry

9782213725048-001-TPourquoi ai-je eu envie de lire ce livre ? Ce n’est pas seulement en raison de toute la publicité qui a été faite autour – j’y suis assez peu sensible. En revanche, l’idée de découvrir par un témoin direct les coulisses de l’institution qu’est la monarchie britannique m’a intéressée. Car derrière les dorures et les sourires de façade, il n’est pas difficile d’imaginer les complots, les désillusions, et l’envers moins rose du décor. Et comme, quand même, il semblait acquis que ce livre ne serait pas une ode à la monarchie, cela pouvait être de bon augure.

Premier constat en voyant le livre : c’est un gros pavé de 500 pages, 26,50€ tout de même.

Deuxième constat qui m’a beaucoup inquiétée au début de la lecture (même si j’avais conscience que ce livre n’est pas de la littérature) : dès les premières pages j’ai été gênée par le style ; est-ce mal écrit ou mal traduit, je ne sais pas le dire, mais le début est franchement pénible à lire, à tel point que j’ai même hésité à poursuivre (la curiosité l’a emporté, je l’ai lu en entier).

Le récit du prince Harry commence à la mort de sa mère, la princesse Diana. On se souvient des images de ce garçon, marchant tête baissée derrière le corbillard. Ce que j’ai appris, c’est que ce jeune garçon est resté pendant des années dans le déni le plus total, imaginant que sa mère n’était pas morte mais qu’elle se cachait, quelque part à l’abri des paparazzis. On ne peut que compatir à la douleur de ce gamin qui aurait eu besoin d’être mieux entouré et aidé ; et l’on comprend mieux sa haine (le terme n’est pas trop fort) des paparazzis, qui prend sa source dans son jeune âge et n’a jamais cessé de grandir – c’est un fil rouge du récit.

Presque la moitié du livre est consacrée à sa carrière militaire. Si ses engagements et ses apprentissages, sa quête de liberté, peuvent intéresser, j’ai trouvé toute cette partie beaucoup trop longue et ennuyeuse.

Son coup de foudre pour Meghan est raconté vers la page 350, et quand on lit tous les déboires que les tabloïds ont fait vivre au jeune couple, on comprend mieux pourquoi Harry a cherché à tout prix à préserver sa femme et sa famille, jusqu’au renoncement et à la fuite.

Les membres de la famille royale se font tous un peu égratigner, mais cela reste nuancé (il témoigne aussi de l’amour qu’il a pour son père, son frère, sa famille), et il faut se méfier des extraits sortis de leur contexte.

On sent surtout beaucoup de détresse, un terrible sentiment d’impuissance face au pouvoir médiatique mais aussi face aux personnages les plus influents du Palais.

Je n’ai pas à juger, c’est un récit autobiographique, la vérité d’un homme dont on ne peut que ressentir l’énorme besoin de s’exprimer enfin, de vider son sac. Ce n’est pas irrespectueux de la monarchie, ni aussi méchant envers sa famille que l’on pourrait le penser quand on n’a lu que des extraits.

S 2-3Fayard, 544 pages, 26,50€

Policier

«Non officiel » de Dan Fesperman

9782749165752ORIAïe aïe aïe, aujourd’hui ma chronique ne sera pas très enthousiaste…

La couverture était de bon augure, assez efficace, le résumé me laissait en revanche un peu hésitante (une histoire de CIA ?) mais je sais que cela ne veut pas toujours dire grand-chose… D’autant plus que l’histoire se déroule sur deux périodes (1979-2014), ce qui laisse la possibilité de faire des histoires parallèles. Hélas je me suis beaucoup ennuyée, j’avoue même m’être forcée à lire le roman jusqu’à la fin. L’histoire est celle d’Hélène, agent secret à Berlin en 1979, qui entend une conversation qu’elle n’aurait pas dû entendre et qui en plus assiste au viol d’une jeune femme par un personnage haut placé dans son organisation. La voilà en danger.

L’histoire parallèle est celle, trente ans plus tard, du meurtre horrible d’Helen et de son mari par leur propre fils. Mais leur fille, qui elle est toujours vivante, décide de se lancer dans sa propre enquête, persuadée de l’innocence de son frère. Elle est pour cela aidée d’un détective privé un peu louche, avec qui elle fait équipe.

Le récit tient la route, les allers-retours dans le temps sont assez bien faits pour que le lecteur ne s’y perde pas ; mais j’ai trouvé que cela manquait de rebondissements, de progression dans l’histoire. Et finalement la partie de 2014 est plus intéressante que les histoires d’espions en 1979. Il y a pourtant quelques passages auxquels j’ai davantage accroché, mais cela n’a pas tenu sur la longueur et j’ai fini par m’ennuyer tout simplement. Tant pis, ce n’était pas un livre pour moi.

S 1-3Le Cherche-Midi, 496 pages, 23,50€

Policier·Roman

«Morts en débit » de Eric Vernassière

eric-vernassiereEric Vernassière est déjà l’auteur de deux romans, dont « Grèves de la fin… » que j’avais chroniqué sur le blog. Il continue son chemin d’auteur avec un roman plus proche du polar, au titre clin d’oeil à Louis-Ferdinand Céline dont il est un lecteur fervent tout en gardant la juste distance avec les convictions de l’écrivain.

« Morts en débit » n’est pas un roman d’enquête au sens propre, car dès le début du roman le lecteur a connaissance des crimes de Roger Miremont, incendiaire d’un bidonville d’immigrés italiens. On est en 1934, la guerre gronde mais beaucoup ne veulent pas y croire, et les nationalismes s’exacerbent. Roger est une « petite main », il agit par conviction mais il est aussi un pantin idéal pour ceux qui veulent agir sans se salir les mains.

L’inspecteur Fradin, homme droit et intègre, est chargé de l’enquête et ne cèdera ni devant les intimidations, ni devant la hiérarchie.

Les femmes ne sont pas en reste dans ce roman, et derrière les maîtresses sensuelles se cachent aussi des cerveaux politiques et stratèges.

J’ai retrouvé dans ce roman l’écriture minutieuse et précise d’Eric Vernassière, sa patte bien à lui pour écrire les dialogues, et surtout son immense culture qui donne beaucoup de corps et de relief à ses personnages. Ah ils ne sont pas tous sympathiques ses personnages, loin de là ! Et pour avoir la chance de connaître Eric et ses engagements, la plupart de ses personnages sont même très très éloignés de ses convictions et de ses valeurs. C’est justement là, à mon avis, qu’est toute l’essence de ce roman : montrer l’envers d’une conviction, les motivations de ceux qui prônent la haine et le rejet, expliquer le contexte, montrer ce qui fait germer les idées… pour mieux les démonter et les combattre.

Et comment ne pas lire entre les lignes tous les clins d’oeil aux régions chères à l’auteur : la Côte d’Azur et Saint-Raphaël, Lyon, l’Auvergne… ainsi que les références littéraires qui l’inspirent.

Annoncé comme le premier tome d’une trilogie, le roman peut se lire pour lui-même, sans attendre les prochains, même si le lecteur aura envie de découvrir ce que vont devenir les personnages !

S 3-3Disponible sur Amazon, 14€ en broché, 7€ sur Kindle.

Cosy mystery·Policier

« Cottage, fantômes et guet-apens » (tome 1) de Ann Granger

9782264076434ORINe vous étonnez pas si je publie les chroniques de cette série complètement dans le désordre. J’avais bien repéré la publication de « Cottage, fantômes et guet-apens » (le premier tome), mais je n’avais pas été trop attirée par le titre… j’avais passé mon tour.

Et puis finalement cette série m’a rattrapée, un peu par hasard, et je l’ai commencée en plein milieu ; puis comme les tomes ne sont pas numérotés (!) je me suis trompée dans le choix des tomes suivants – bref, j’ai tout lu dans le désordre.

Je finis donc mon « rattrapage » de cette série, qui s’avère finalement très réussie, par le premier tome ! Et c’est intéressant de revenir à la genèse de la série, de découvrir la première rencontre entre Jess et son nouveau patron, le commissaire Carter. Pas de grande révélation, ils sont finalement depuis le début des personnages assez taiseux et pudiques. Mais on apprend quand même quelques petites choses sur Jess, notamment l’existence d’un frère jumeau qui fait de l’humanitaire aux quatre coins du monde. D’autres personnages, comme Phil Morton, sont beaucoup plus présents que dans les tomes suivants.

L’enquête, quant à elle, est de la même qualité que les suivantes. Le corps d’une jeune femme a été découvert dans une ferme désaffectée. Or un homme a été aperçu dans une voiture juste à l’entrée de la ferme. Mais il est introuvable. L’enquête est assez longue, on ne peut pas dire que les policiers progressent très vite, et c’est d’ailleurs ce qui m’étonne avec cette série : il n’y a pas de gros rebondissements, ce n’est pas un page turner, il y a beaucoup de détours et de redites sur les personnages, sur les pistes étudiées etc ; et pourtant l’ensemble fonctionne bien. Je n’avais pas envie de lâcher le livre. Et comme toujours, le dénouement est crédible, sans tromperie vis-à-vis du lecteur.

J’ai lu tous les tomes déjà sortis, maintenant j’attends la suite !

S 3-3Ed 10-18, 360 pages, 13,90€

Cosy mystery·Policier

« A la racine du mal » (tome 5) de Ann Granger

9782264080127ORIJ’aime de plus en plus cette série d’enquêtes de Campbell & Carter. Voilà déjà le 5e tome (même si je n’ai pas encore lu le premier – les tomes ne sont pas numérotés, je les ai lus complètement dans le désordre, heureusement ce n’est pas trop gênant).

Carl Finch est retrouvé mort dans un bois, à proximité de la vieille demeure familiale où vit encore sa demi-sœur. Lui-même s’était installé à Londres depuis longtemps, et se sentait lésé par le testament de son beau-père. Il venait, une fois de plus, réclamer de l’argent à sa sœur, qui l’adorait et était incapable de le lui refuser.

La mort de Carl pourrait passer pour un suicide, mais des éléments troublants s’accumulent : sa sœur s’est enfuie en le trouvant mort ; la meilleure amie de celle-ci a cru bien faire et a menti à la police pour la protéger ; le beau-frère le détestait et ne s’en cachait pas ; et voilà que sa petite-amie débarque de Londres, une vraie furie…

C’est une fois de plus une enquête bien menée, avec des fausses pistes, et malgré tout des « évidences » qui rendent le dénouement tout à fait acceptable pour le lecteur – on ne se sent pas trahi par une révélation sortie du chapeau…

Le personnage de Tom, le légiste ami de Jess, est assez présent, et dans un rôle assez amusant (il est malade pendant tout le roman, et pourtant il est présent à toutes les étapes clés de l’enquête, depuis la découverte du cadavre dans la forêt). Le rapprochement qui avait eu lieu entre Jess et Ian dans le précédent tome semble complètement oublié ; c’est un peu gênant pour la lecture, j’ai eu l’impression d’avoir raté un épisode. aJess et Ian ne sont pas des personnages attachants comme le sont souvent les héros de cosy mysteries – Ian est à moitié dépressif suite à son divorce, Jess paraît vivre au jour le jour sans rêve et sans ambition. Et pourtant la série fonctionne bien, peut-être davantage pour l’ambiance et l’intrigue que pour ses deux enquêteurs.

S 3-3Ed 10/18, 320 pages, 13,90€

C'est mercredi, on lit avec les petits !

« Jack et la grande aventure du cochon de Noël » de J.K. Rowling

Jack-et-la-grande-aventure-du-Cochon-de-NoelDans ce joli conte de Noël, un petit garçon prénommé Jack perd son doudou préféré, un cochon en peluche tout usé mais qu’il adorait.

La magie de Noël lui offre une chance inespérée : partir au pays des jouets oubliés, pour chercher le petit cochon… Commence alors un périple où s’exprime toute la créativité de J.K. Rowling, un monde complet où se côtoient les objets que les enfants perdent le plus, et quelques uns des grands sentiments de l’humanité…

On retrouve des valeurs qui ont contribué au succès de la série des Harry Potter : l’amitié, le courage, les gentils contre le grand méchant, mais aussi des lieux imaginaires sortis de l’imagination très féconde de l’auteure. Il n’y a pas du tout le côté sombre des Harry Potter (c’est un conte de Noël, quand même!) même si quelques références à l’absence et à la mort sont amenées intelligemment.

C’est mignon, et même les adultes peuvent le lire avec plaisir en cette période de l’année.

S 3-3Gallimard jeunesse, 352 pages, 20€