Frida Kahlo est depuis longtemps l’artiste qui me touche le plus, tant j’admire la force, la résilience, et l’incroyable vitalité dont elle faisait preuve. On ne peut pas comprendre ses tableaux sans connaître sa vie, et je recommande toujours l’excellent biopic « Frida » avec Salma Hayek exceptionnelle dans le rôle de l’artiste mexicaine.
Je suis tellement contente de voir ce livre de correspondances enfin réédité ! J’en croyais à peine mes yeux en librairie tant je l’ai attendu longtemps.
Il regroupe par ordre chronologique des lettres écrites par Frida entre 1922 (elle avait 15 ans) et 1954 (année de son décès). Elle écrit à ses amis, à Diego Rivera bien sûr, le grand amour de sa vie, à sa famille, à ses amis, à ses médecins. Les lettres sont présentées sans analyse (avec cependant quelques références sur les destinataires des lettres) mais comme le dit Raquel Tibol dans la préface, ces écrits « n’en ont pas besoin ».
Dès les premières lettres, j’ai retrouvé l’énergie, la spontanéité, la sensibilité brute qu’il y a dans ses tableaux. Ce livre ne suffit pas à connaître toutes les grandes étapes de sa vie (il y a notamment une grande coupure entre 1928 et 1930, pourtant période essentielle où elle rencontre Diego Rivera – j’aurais tant voulu lire cette rencontre avec le regard de la principale intéressée). On ne sait rien non plus de la liaison qui lui a été attribuée avec Léon Trotski. Elle parle peu de ses tableaux et de son travail de peintre, mais beaucoup de ses sentiments, de son corps qui la torturait, et de contingences domestiques (elle réclame de l’argent assez fréquemment à ses amis à la fin de sa vie).
J’ai eu la chance, lors d’une exposition au Palais Galliera, d’approcher des objets ayant appartenu à Frida Kahlo (dont ses corsets, particulièrement émouvants). Avec la réédition des lettres qu’elle a écrites, j’ai le sentiment de m’être approchée d’elle encore un peu plus.
Christian Bourgeois éditeur, 512 pages, 12,80€
En ce moment j’essaie de piocher davantage de lectures dans ma (grande) PAL, et c’est comme ça que « Le But », qui m’y attend depuis au moins un an, s’est retrouvé sur le haut de la pile. Ce livre m’avait été conseillé comme étant une référence en matière d’organisation et de management.
Dans les États-Unis des années 1950, Kathleen et Virgil forment un couple parfait… en apparence. Lui est représentant dans les assurances ; elle est une ancienne joueuse de tennis de haut niveau. Ils ont deux enfants, vont à l’église le dimanche, et monsieur joue au golf.
En 1958, Valentina est l’une des rares femmes médecins à exercer sur les terres hostiles de Patagonie. Nous la suivons dans ses périples en pleine nature sauvage, forte contre les éléments, à la rencontre d’hommes qui la considèrent avec plus ou moins de respect.
J’étais impatiente de découvrir cette nouvelle adaptation en BD d’un roman d’Agatha Christie, dans la collection désormais bien fournie des éditions Paquet.
Lila est sur le point d’ouvrir un café avec deux de ses amies. La dernière ligne droite avant l’inauguration lui occasionne beaucoup de stress ; alors quand elle est sollicitée pour devenir jurée d’un concours de beauté local, c’est l’occasion pour elle de s’oxygéner.
Sophie Hannah a été choisie par les héritiers d’Agatha Christie pour faire revivre Hercule Poirot dans de nouvelles enquêtes. J’ai déjà lu les quatre précédents romans qu’elle a écrits, dont je garde un souvenir inégal : j’en ai apprécié certains, j’ai été déçue par d’autres…
J’ai ouvert ce livre avec beaucoup de curiosité, intriguée de découvrir un univers nouveau pour moi, sans savoir à quoi m’attendre (ni sur le fond, ni sur la forme).
De Stefan Zweig, j’ai déjà lu un certain nombre de « classiques », et je me souviens en particulier de la lecture de la biographie de Marie-Antoinette (sans doute l’une des premières biographies à avoir autant réhabilité cette reine – mais c’est un autre sujet) et du style clair et précis de l’auteur. J’ai retrouvé cela dans ce recueil de nouvelles, au nombre de six, qui sont autant de portraits méticuleux et bien croqués.
Ottessa n’a que seize ans, mais une vie sexuelle déjà très active. Oscar lui fait tourner la tête, mais elle ne sait pas nommer cela amour. Elle collectionne les rencontres, les aventures d’un soir où même les prénoms ne sont pas dits. Avec sa copine Chloé, aussi paumée et délurée qu’elle, elles sortent en boîte, draguent des hommes de tous âges, se perdent.