Sur le Doubs, un homme navigue avec son père. Il a un bateau à vendre ; il ne fait que passer. Mais dans un village, il est intrigué par un homme, taiseux, défiguré, sur lequel courent beaucoup du rumeur. Etrangement, cet homme, Lazare, accepte de se confier et de lui raconter les événements qui ont fait basculer sa vie et l’ont mis au ban de son village.
Dès le début du roman, j’ai été intriguée par ce personnage, Lazare, qui semble impressionnant voire dangereux, et qui révèle au fil du texte une vraie profondeur dans les sentiments et dans son rapport à la vie. Histoire a priori classique d’un triangle amoureux infernal et destructeur, la réussite du roman réside dans les portraits des personnages et dans quelques rebondissements bien amenés qui captivent le lecteur. Dès le début de l’écoute, je n’ai pas pu lâcher ce livre audio avant de savoir ce qu’il allait advenir de Lazare et des autres protagonistes.
Le récit à double narrateur (le navigateur qui raconte sa rencontre avec Lazare, et Lazare qui raconte son passé) est bien construit et donne beaucoup de rythme à l’écoute.
Découvrir ce roman en version audio permet de se laisser porter par la voix de Stéphane Varupenne, comme on se laisserait porter par le courant de la rivière. D’une histoire personnelle, intime, Grégoire Domenach fait un récit sensible et profond, mélancolique, qui interroge sur des thèmes universels comme la passion ou ce qu’il reste de nous après la mort.
Audiolib, lu par Stéphane Varupenne, 4h33 d’écoute, 21,90€ en version CD
Sans nul doute, c’est la médiatisation de l’exposition sur « Ramsès II » qui m’a donné envie de me plonger dans un roman qui parle d’Egypte. Naturellement, un peu par facilité, mon choix s’est orienté vers un romancier connu pour ses nombreux ouvrages sur l’Egypte, et j’ai choisi son roman le plus célèbre. Avec « Champollion l’Egyptien » de Christian Jacq, je pensais partir sur les traces du premier à avoir traduit les hiéroglyphes – et donc je pensais que le livre m’éclairerait sur sa méthode, ses découvertes, son cheminement intellectuel.
Les années ont passé, Manon est devenue une jolie jeune fille de quinze ans, sauvage et libre. Elle garde toujours ses chèvres dans les collines, et évite les contacts avec les villageois des Bastides blanches.
J’ai vu plusieurs fois, il y a longtemps, les films « Jean de Florette » et « Manon des sources » avec Yves Montand, Gérard Depardieu, Daniel Auteuil, Emmanuelle Béart… Pourtant il a fallu attendre que je regarde la première version de « Manon des sources », avec Jacqueline Pagnol, pour avoir envie de lire les romans.
1930. La crise économique fait rage, et oblige les Meltzer à revoir leur train de vie. L’usine ne tourne plus qu’à moitié, l’atelier de Marie accumule les impayés. Paul est au bord de l’épuisement. Lisa est devenue mère plusieurs fois, et a pris la tête de l’organisation de la villa, tandis que Kitty garde son inépuisable enthousiasme.
Avant de commencer la lecture de ce troisième tome, je craignais que l’auteure, pour relancer l’histoire, nous fasse faire un bond dans le temps et passe à la génération suivante de personnages (les enfants de Paul et Marie, ceux de Kitty). Mais le roman commence en 1920 (et non 1923 comme le mentionne la 4
Je me réjouissais de retrouver la famille Meltzer dans ce deuxième tome.
Amateurs de sagas familiales, ne passez pas à côté de ce roman !
Ce roman me faisait de l’œil depuis longtemps – mais que voulez-vous, j’ai beau lire une belle quantité de livres chaque année, je ne peux évidemment pas lire toute la production littéraire qui me fait envie… Enfin, voilà un livre de plus qui rejoint les chroniques de ce blog. Le premier constat est que ce livre ne ressemble à aucun autre. Il fait la part belle au féminin sous toutes ses formes, et d’abord dans l’écriture.
J’ai choisi ce livre pour le titre, pour le labyrinthe de la couverture, et pour le commentaire élogieux de François Busnel qui le décrit comme « le » roman de 2021.