Anna, ex business woman reconvertie en boulangère, découvre qu’elle est atteinte d’un cancer du sein.
Camille, qui vient d’ouvrir un salon de tatouage dans un village, tente de se reconstruire après un deuil.
Deux femmes, deux destins difficiles. Et deux volontés de se reconstruire, physiquement et moralement, d’aller de l’avant.
Si j’ai versé des larmes face à la tragédie de leurs histoires, j’ai aimé aussi le souffle de vie permanent qui émane de ce roman, et en fait un livre à la fois profond et optimiste.
L’écriture est très juste (et merci à cet auteur masculin d’écrire avec une si grande douceur sur les femmes et leurs drames!) ; il y a aussi beaucoup de pudeur dans l’expression des sentiments.
C’est un très beau roman, intense et percutant, mais aussi positif et semé de touches de douceur. A mettre entre toutes les mains !
Si le mot n’est jamais écrit, c’est évidemment un roman de la résilience. Le sujet est traité ici avec une grande élégance, et par ailleurs dans un récit bien construit, sans temps mort, qui happe le lecteur jusqu’à la dernière page.
Presses de la cité, 256 pages, 20€