J’avais beaucoup aimé la lecture de « Vie et mort d’une légende bigoudène ». A tel point que je me souviens très précisément du lieu où je l’ai lu ! J’avais lu ensuite « Le Pont du diable » , et j’ai retrouvé avec plaisir les « Trois brestoises », même si je n’avais pas lu les tomes 8 et 9 entre les deux.
Cette fois-ci, ce n’est pas Léanne, la flic, qui est en première ligne dans l’enquête, mais son amie Elodie, directrice de l’institut médico-légal de Brest. En effet, un décès classé accidentel laisse Elodie songeuse… et lui rappelle étrangement un autre décès, survenu bien des années plus tôt. Et si cette mort n’était pas naturelle, mais liée aux algues vertes ?
Si l’enquête est rythmée et pleine de rebondissements, l’intérêt du roman est aussi dans la dénonciation – faite intelligemment et sans caricature – du fléau des algues vertes sur certaines côtes bretonnes. J’ai appris beaucoup de choses (même si cela reste un roman, et pas un essai sur le sujet). Les trois personnages principaux sont égales à elles-mêmes, même si Léanne est moins présente que dans d’autres tomes. Elodie, entêtée mais intelligente, mène l’enquête avec des méthodes différentes de celles de Léanne. Quelques incursions dans sa vie privée permettent au lecteur de « souffler » dans l’enquête, même si je n’avais pas trop suivi ses aventures amoureuses dans les précédents tomes.
A noter, les tomes peuvent se lire indépendamment les uns des autres, et dans le désordre. Vous pouvez donc piocher parmi les 10 titres de la série des « Trois Brestoises » en fonction du thème ou de vos localités préférées.
Palémon éditions, 288 pages, 11€. Reçu dans le cadre d’une « Masse critique »