Après le départ de Torunn de la ferme, la famille a repris son rythme de vie, chaque membre de son côté. Quatre années ont passé. Torunn vit avec l’éleveur de chiens (rencontré dans le tome précédent), dont elle n’attend rien pour l’avenir. Il la trompe, elle le sait, mais reste malgré tout avec lui. Déprimée, elle ne voit pas de projet susceptible de la faire revenir vers une vie heureuse. Erlend et Krumme sont devenus parents de trois bambins. Le grand-père s’est installé dans une maison de retraite, où il est heureux. Et Margido envisage de développer son entreprise.
La ferme, quant à elle, est à l’abandon.
Alors la grande question de ce livre est de savoir ce que va devenir cette ferme. Le titre, « L’espoir des Neshov », laisse bien supposer que la ferme doit revivre, d’une façon ou d’une autre, mais comment ? Et par qui ? Est-ce par le retour de Torunn, par les projets de Erlend d’habiter les silos, par Margido (qui prend une place inédite dans ce quatrième tome) ? Je vous laisse le découvrir.
Ce tome est, par comparaison aux trois précédents, plus triste, plus nostalgique. Jusqu’ici, chaque épreuve vécue par la famille avait donné lieu à un renouveau dans la ferme. La mort d’Anna avait vu le retour des trois fils et de la petite-fille ; la mort de Tor avait permis à Torunn d’hériter. Mais cette fois-ci, l’avenir semble bien sombre…
Je ne vous en dis pas plus, et vous laisse poursuivre la lecture de cette série norvégienne à côté de laquelle j’étais étonnamment passée pendant trop d’années !
10/18, 358 pages, 8,40€