Policier·Roman

« Les assassins de l’aube » de Michel Bussi

Direction la Guadeloupe pour ce roman de Michel Bussi qui vient de sortir en format poche.

La police locale est à cran : un meurtrier s’en prend à des touristes ; trois d’entre eux ont été tués avec un harpon dans le coeur et un message politique comme signature.

Valéric, à la tête de l’enquête, est un enfant du pays qui a quitté la métropole pour revenir s’installer en Guadeloupe après le décès de sa mère. Et il a bien du mal à admettre qu’un médium local prédise chacun des meurtres.

Michel Bussi continue d’explorer des thèmes de plus en plus historiques et engagés, cette fois-ci autour de l’esclavagisme, du colonialisme, et des traces que cela a laissé dans la société guadeloupéenne. Derrière le roman d’enquête, j’ai beaucoup appris sur l’histoire de l’île, sur des figures historiques locales, et les traumatismes persistants d’une époque pas si lointaine.

Mais l’auteur conserve aussi tous les marqueurs qui ont fait son succès, et ses (nombreux) lecteurs ne seront pas déçus : des chapitres courts, très rythmés, avec une enquête qui progresse efficacement et qui m’a souvent donné l’impression d’être une petite souris sur l’épaule des enquêteurs, de chercher avec eux, de courir contre la montre.

Il y a beaucoup de personnages mais ils sont toujours bien resitués dans l’histoire, donc je ne me suis pas perdue parmi les protagonistes ! Si la fin n’est pas la plus spectaculaire que l’auteur ait inventée, elle reste très bien amenée et le suspense est maintenu jusqu’à la fin du roman. Je suis d’ailleurs restée éveillée un peu plus tard que de raison pour pouvoir terminer ma lecture et avoir enfin le fin mot de l’histoire !

Pocket, 456 pages, 9,30€

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *