Roman

« Les aiguilles d’or » de Michael McDowell

aiguillesC’est l’incontournable (et géniale) saga « Blackwater » qui m’a fait découvrir Michael McDowell, et en même temps les éditions Monsieur Toussaint Louverture. 2 belles découvertes, qui appelaient forcément d’autres lectures.

J’avais repéré depuis des mois « Les aiguilles d’or », et l’ai acheté dès sa sortie. L’auteur est celui de « Blackwater », mais les points communs s’arrêtent là. L’ambiance et l’histoire sont totalement différentes. Je n’aurais jamais pu deviner que l’auteur était le même.

Mais assez parlé de « Blackwater » ! Car « Les aiguilles d’or » est un roman qui mérite qu’on s’y intéresse pour lui-même. C’est simple : j’ai adoré. C’est une saga en un seul volume, qui voit s’opposer deux familles dans le New-York de la fin du dix-neuvième siècle. D’un côté, les Shanks, une famille de bandits, voleurs, mais qui prospère sous des faux-semblants habilement construits. De l’autre côté, les Stallworth, dont le patriarche est juge d’instruction – et a envoyé pourrir en prison le mari de la doyenne des Shanks. La haine croisée entre ses familles est née sur une génération et sa s’étendre comme un venin jusqu’à la troisième génération. Il y a dans chacune des deux familles des brebis galeuses, et des âmes pures. Mais la haine ravage tout sur son passage, sans distinction, dans un New-York rongé par le crime et la pauvreté. C’est Zola et Ken Follett à la fois, un récit historique, familial, concentré sur l’année cruciale qui scelle le destin croisé des deux familles. J’ai adoré l’ambiance, le rythme, les deux familles qui n’ont aucune limite.

Et je ne peux pas ne pas parler de la sublime couverture, encore une fois très travaillée, fourmillant de détails, et sur laquelle je me suis attardée à chaque fois que j’ai repris ma lecture. Le fond, la forme, tout est bien dans ce livre – et en plus il sort directement dans un format poche. Il a décidément tout pour plaire !

S 3-3Monsieur Toussaint Louverture, 12,90€

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