Il s’est passé un peu de temps entre ma lecture du tome 4 et celle de ce tome. Alors je craignais d’avoir un peu de mal à revenir dans l’histoire, à me souvenir de tous les personnages etc.
Finalement, j’ai adoré ce tome autant que les précédents !
La « tempête » dont il est question est celle de la Seconde Guerre mondiale. Ce tome se déroule en 1936, et déjà les lois anti-juives se multiplient, menaçant Marie qui a des origines juives, et faisant du même coup trembler toute l’usine, avec un risque de commandes en baisse, et donc de licenciement pour de nombreux ouvriers. Paul Melzer, directeur de l’usine familiale et époux de Marie, soutient coûte que coûte son épouse. Alors c’est Marie elle-même qui va devoir prendre une terrible décision…
Dès les premières pages, j’ai retrouvé l’ambiance de la famille Melzer, leurs réunions de famille autour de la table, etc. Les enfants, Dodo, Léo, Henni, ont grandi et, contrairement à mes craintes dans un précédent tome, leurs aventures aussi sont intéressantes à suivre. Dodo se rêve pilote et fait tout pour y arriver ; Léo continue de composer de la musique, avec plus ou moins de réussite ; et Henni seconde efficacement son oncle Paul à l’usine, avec un mélange de malice et pragmatisme. Chaque personnage a son caractère propre et, c’est important de le souligner, malgré le grand nombre de personnages (la famille, les domestiques, les travailleurs ou partenaires de l’usine…), on ne confond jamais les personnages. C’est vraiment bien fait (j’ai pensé pour cela à Ken Follett qui sait très bien gérer la multitude de personnages sans perdre son lecteur).
Les femmes ont toujours la part belle dans le récit, Marie bien sûr, mais aussi Kitty qui continue à apporter beaucoup de fraîcheur et un peu de légèreté au milieu d’une histoire qui s’assombrit inexorablement ; ou encore Tilly, plus présente que dans les autres tomes.
J’ai été un peu surprise par les choix de Marie, un peu précipités pour un personnage qui est toujours tempéré et réfléchi, comme si l’auteure avait voulu accélérer certains passages. Cela m’a fait une impression bizarre à la lecture. Mais comme toujours, il se passe tellement d’événements dans un seul tome que tout cela est vite balayé, et l’histoire reprend son cours…
Maintenant j’attends avec impatience la sortie en poche du sixième (et dernier !) tome, mais je sais qu’il me faudra être patiente car il vient tout juste de sortir en grand format.
Ed. 10/18, 648 pages, 10,10€
Attention, coup de cœur !
Ce n’est pas parce qu’une idée originale est bonne, voire très bonne, qu’il faut l’essorer jusqu’au bout. Troisième tome de la série provençale débutée avec « Une année en Provence », et poursuivie avec «
Bien des années après l’avoir lu, je me souviens encore avoir bien ri en lisant « Une année en Provence ». L’auteur, anglais, racontait son installation dans le Lubéron, sa découverte des us et coutumes français, ses déboires avec les entrepreneurs du coin. C’était vraiment très drôle, parce qu’on pouvait, sous les clichés, reconnaître des situations tout à fait vraisemblables – racontées avec plein d’humour et de détachement.
Si les obsèques de célébrités sont aujourd’hui largement couvertes médiatiquement, il ne faut pas oublier que les adieux aux grandes personnalités ont toujours existé. Ainsi, lorsque Victor Hugo est sur le point de rendre son dernier souffle, c’est le Tout-Paris qui s’agite sous ses fenêtres. Journalistes, lecteurs, et même ses détracteurs, ne peuvent ignorer ce moment qui vient mettre un terme à une vie riche en œuvres et en engagements.
Cette série dont j’achève le troisième et dernier tome est une série jeunesse de très grande qualité ; et croyez-moi elle se lit très bien quand on est adulte !
Quatre copains fréquentent l’université de Princeton. Ensemble, ils font les quatre cents coups, explorent les galeries interdites des souterrains, s’amusent des traditions ridicules du campus. Deux d’entre eux ont décidé de percer le mystère d’un livre codé vieux de plusieurs siècles : l’un parce qu’il en a fait le sujet de sa thèse, l’autre parce que son père y a consacré sa vie.
C’est une émission de France Culture qui m’a donné envie de (re)découvrir l’histoire de Médée. Parmi les différentes versions qui existent, j’ai choisi celle d’Euripide.
Paul va se marier. C’est un grand jour, qu’il vit entouré de sa famille et de ses proches. Mais un invité surprise est là aussi : Joseph.
Jean-Michel Guenassia est l’auteur du « Club des incorrigibles optimistes », dont je me souviens avoir apprécié la lecture il y a une dizaine d’années. Je n’avais rien lu de lui depuis cette époque, et c’est le hasard d’une offre promotionnelle du Livre de poche qui m’a permis de découvrir ce roman.