« Son Espionne royale » fait partie de ces lectures réconfortantes, que j’aime avoir sur ma table de chevet. Je l’avais acheté dès sa sortie, puis gardé « sous le coude » , et j’ai pris un grand plaisir à le lire ces jours-ci.
Tout ce que j’aime dans la série est présent : Georgie, une fois de plus, est envoyée par la Reine en mission auprès d’un membre de la famille royale. Cette fois-ci, elle tiendra compagnie à Marina, qui doit bientôt épouser un membre de la famille royale, au passé plutôt sulfureux. Or une ancienne maîtresse du futur marié est retrouvée morte assassinée. Qui cherche à nuire à ce futur mariage ? Et pour quelles raisons ?
Comme dans les précédents tomes, Georgie va enquêter en parallèle de la police. Les personnages secondaires ont une place particulièrement bien travaillée dans ce tome : Belinda, l’amie frivole de Georgie, montre une autre facette au lecteur ; l’histoire d’amour entre Gerogie et Darcy O’Mara connaît un rebondissement inattendu ; quant à Queenie, que j’ai parfois trouvé exaspérante dans d’autres tomes, elle reprend sa place de personnage décalé et amusant avec le juste dosage.
C’est un très bon tome dans la série, efficace, avec plusieurs pistes possibles jusqu’à la fin.
Robert Laffont, 378 pages, 14,90€
Quand de riches retraités s’ennuient dans leur maison de retraite tout confort, ils ne créent pas un club de mots croisés mais un murder club ! Chaque jeudi, ils sont quelques uns à se retrouver pour tenter d’élucider de vieilles affaires criminelles jamais résolues. Il y a Elisabeth, la meneuse du groupe ; Ron l’ancien politique et Ibrahim l’ancien psy. Et depuis que Penny est dans un coma définitif, Joyce l’infirmière complète le groupe.
Cela faisait longtemps que ce premier tome me faisait de l’oeil. Dans cette série, la reine Elisabeth II mène des « enquêtes », à sa façon – comprenez : sans quitter ses résidences royales, en envoyant sa secrétaire particulière sur le terrain. Je me suis décidée quand j’ai vu qu’il était sorti en format poche – j’avais quand même quelques doutes sur la qualité d’un roman qui part d’un pitch aussi rocambolesque que la reine en enquêtrice.
Premier signe que la fin de la série approche : même si ce n’est pas écrit sur la couverture (!), ce livre a été co-écrit. Je ne sais pas ce qui doit être attribué à l’un ou l’autre des deux auteurs ; c’est un bon tome, avec du rythme, des personnages hauts en couleurs ; mais j’ai aussi été étonnée par des descriptions maladroites et surtout par un incroyable (et peu crédible) retour en grâce de James. Alors certes le roman s’ouvre sur le mariage de Charles, et on pouvait imaginer qu’Agatha ne resterait pas longtemps à se languir ; qu’elle cherche à reconquérir James, pourquoi pas ! Mais faire de James soudain un grand romantique, je n’y ai pas cru une seconde.
Avoir mis un âne sur la couverture de ce tome est une bonne idée car… c’est un peu le personnage principal !
« Je n’ai accès ni aux analyses des experts ni aux rapports d’autopsie, ce qui m’oblige à miser sur mon intuition et à essayer de deviner, comme au bon vieux temps. »
Doucement mais sûrement, je m’approche de la fin de la série « Agatha Raisin ». Ce 28
J’avais quitté Carsely à la fin du
Ce que j’aime dans cette série, c’est sa capacité à ne pas lasser le lecteur, en l’entraînant à chaque fois dans des décors différents. Cette fois-ci, Georgie embarque sur un paquebot, direction l’Amérique ! Ambiance croisière, mal de mer et dîner en jolie robe, voici Georgie bien loin du froid château des Rannoch.
Pour une fois, avant même de vous parler du texte, j’ai envie de vous parler de… la voix. La voix, c’est celle de Rachel Arditi, qui lit ce livre audio. Et quelle voix ! Ou plutôt devrais-je écrire : quelles voix ! J’ai a-do-ré ce livre audio, en grande partie parce que Rachel Arditi en fait une lecture géniale, avec de belles voix, bien distinctes, pour chaque personnage. Elle incarne réellement les trois « dames de Marlow » et leur donne à chacune une personnalité. C’est un gros coup de cœur d’écoute.