Policier

«Les disparus de Trégastel» de Jean-Luc Bannalec

TregastelC’est inédit : le commissaire Dupin part en vacances !

Mais c’est en réalité contraint et forcé par sa compagne Claire qu’il a dû délaisser le temps de deux semaines son commissariat de Concarneau. D’ailleurs, même sa fidèle assistante Nolwenn refuse de lui parler du travail pendant ses congés : repos total imposé ! Sauf que ce n’est pas trop dans le tempérament de Dupin de rester allongé sur le sable, à se tartiner de crème solaire… Alors il s’échappe régulièrement, discute avec les commerçants, et recueille de multiples confidences sur des petits larcins et divers événements qui perturbent le quotidien de Trégastel.

Quand une députée se fait agresser, puis qu’une femme disparaît après une violente dispute, et qu’enfin un corps est retrouvé dans une carrière, l’instinct policier de Dupin se réveille. Mais il a promis à Claire de ne pas enquêter…

Si les autres tomes de la série peuvent se lire indépendamment, le plaisir particulier de la lecture de celui-ci est justement qu’il arrive au bon moment : le lecteur connaît bien Dupin, ses relations avec son équipe et son supérieur, son couple, et surtout ses manies professionnelles. Alors c’est d’autant plus amusant de voir Dupin en vacances, trouvant mille excuses pour échapper à la corvée de plage, et manigançant derrière le dos de Claire pour mener son enquête.

Parlons de l’enquête, d’ailleurs. Avec de multiples pistes, mais pas trop de personnages, elle fait partie des meilleures enquêtes de Dupin. Magouilles, politique, relations amoureuses : les ingrédients sont variés, et la recette fonctionne. A propos de recette, je crois que Dupin et Claire n’ont jamais autant mangé, leurs dégustations donnent l’eau à la bouche tout au long du roman !

Le décor et l’ambiance en feront un livre idéal pour vos vacances… si vous arrivez à résister jusque là à cette lecture rafraîchissante ! « Cédez à la dupinmania » disait le bandeau rouge en travers du livre. Pour moi, c’est fait depuis longtemps !

S 3-3Presses de la cité, 400 pages, 21€

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