Ce que j’aime dans cette série, c’est sa capacité à ne pas lasser le lecteur, en l’entraînant à chaque fois dans des décors différents. Cette fois-ci, Georgie embarque sur un paquebot, direction l’Amérique ! Ambiance croisière, mal de mer et dîner en jolie robe, voici Georgie bien loin du froid château des Rannoch. Sa mère est plus présente que jamais et, si elle continue à envoyer quelques vacheries à sa fille, elle l’encourage aussi à s’émanciper davantage.
Plusieurs vols ont lieu à bord, et Darcy est là pour enquêter (quelle coïncidence!).
La deuxième partie du roman se déroule aux Etats-Unis, dans le milieu du cinéma. Encore un nouveau décor ! C’est très agréable de suivre Georgie dans d’autres univers. La « vraie » enquête démarre d’ailleurs assez tardivement (mais qu’importe), et dans une ambiance huis clos façon Agatha Christie, qui forcément m’a plu.
Il y a bien quelques récurrences qui m’agacent : Queenie était drôle dans les premiers tomes, mais son personnage se répète beaucoup sans que cela n’apporte rien de neuf à l’histoire ; quant à l’histoire d’amour entre Georgie et Darcy, elle fait du sur place et les deux tourtereaux se perdent en prétextes… Mais ce huitième tome est encore une fois très réussi, à la fois dans la continuité des précédents, et avec un bel effort de renouvellement. La suite, la suite !
Robert Laffont, 379 pages, 14,90€