J’aime bien les romans pour ado. Je les trouve souvent plus efficaces, plus directs et plus rythmés que de nombreux romans pour adultes. Surtout parmi les romans policiers. « Meurtre mode d’emploi » est un roman que j’avais repéré depuis longtemps, et je suis contente de l’avoir enfin lu. Le titre est un peu trompeur, puisqu’il s’agit en réalité d’une enquête, un cold case plus précisément, qu’une ado de 17 ans cherche à résoudre.
Cette ado, c’est Pippa. Elle habite une petite ville dans laquelle une jeune fille a été tuée cinq ans auparavant. Un jeune homme a été accusé, mais il s’est suicidé peu après. L’enquête a été classée. Il n’y a pas eu de jugement. Mais Pippa est persuadée que le jeune homme était innocent. Sous couvert d’un devoir pour le lycée, Pippa rouvre l’enquête avec Ravi, le frère du présumé assassin. La liste des suspects est longue, Pippa soupçonne tour à tour des ados et des adultes. Heureusement on suit facilement ses raisonnements et sa logique d’enquête, et malgré de nombreux personnages je n’ai jamais été perdue dans l’enquête.
Pippa est un personnage attachant, même si elle est un peu trop parfaite pour être crédible. C’est une ado sage, raisonnable, très travailleuse, qui entretient avec ses parents des relations très saines, qui est entourée d’amis fidèles, qui est brillante dans tout ce qu’elle entreprend… C’est aussi un personnage qui dégage beaucoup d’énergie, qui a des convictions, et qui se bat pour réhabiliter un jeune homme dont elle est convaincue de l’innocence.
J’ai soupçonné beaucoup de personnages, et le suspense reste entier jusqu’aux ultimes rebondissements des dernières pages. J’ai bien aimé cette lecture, et le tome 2 m’attend déjà !
Casterman, 528 pages, 17,95€
Connaissant de nombreux poèmes de Victor Hugo – dont de nombreux poèmes qui parlent d’amour – j’étais curieuse de lire les messages personnels qu’il avait écrits à Juliette Drouet.
Son fils de quatre ans a subi une chimiothérapie. Sa fille a fait un don de moelle osseuse pour le sauver. Elle a divorcé de son mari. Et tout ça en plein confinement 2020. On peut dire qu’en cinq mois, la vie n’a pas épargné Laurence Tardieu. Et pourtant elle a fait le choix d’intituler son récit « Vers la joie ».
Ce qui fait qu’on choisit un livre tient parfois à des critères bien différents. Un résumé qui donne envie. Une jolie couverture qui nous fait de l’œil. Un conseil d’un autre lecteur qui titille notre curiosité. Et parfois c’est la forme du livre qui crée l’envie de lecture. C’est d’ailleurs pour cette raison que j’ai choisi de lire « L’énigme de Turnglass ».
J’ai traversé ce livre avec des pensées contradictoires.
Ce livre est extrêmement connu, et j’en entends parler depuis si longtemps, je l’ai noté dans ma liste de lectures il y a tant d’années, que j’ai même l’impression de l’avoir peut-être déjà lu – ce qui est possible.
La première question que je me pose en pensant au prochain tome des enquêtes pâtissières d’Hannah Swensen, c’est le nom du gâteau qui sera mis à l’honneur dans le titre. Après diverses tartes, un pudding, un carrot cake, un cobbler aux pêches (une découverte pour moi), un cheesecake, des muffins et j’en passe, voici donc le quart d’heure de gloire des chaussons aux pommes !
J’ai abordé ce livre comme un roman historique, et je me suis trompée. Il est bien plus que ça.
Frida Kahlo est depuis longtemps l’artiste qui me touche le plus, tant j’admire la force, la résilience, et l’incroyable vitalité dont elle faisait preuve. On ne peut pas comprendre ses tableaux sans connaître sa vie, et je recommande toujours l’excellent biopic « Frida » avec Salma Hayek exceptionnelle dans le rôle de l’artiste mexicaine.
En ce moment j’essaie de piocher davantage de lectures dans ma (grande) PAL, et c’est comme ça que « Le But », qui m’y attend depuis au moins un an, s’est retrouvé sur le haut de la pile. Ce livre m’avait été conseillé comme étant une référence en matière d’organisation et de management.