Guillaume Musso sait raconter des histoires, surprendre son lecteur, le berner. Je le savais déjà, et j’ai quand même été agréablement surprise à nouveau. La couverture de ce roman m’avait tapé dans l’oeil depuis longtemps ; j’attendais la sortie en poche, et finalement je l’ai trouvé avant. Je ne savais pas grand-chose de l’histoire car la quatrième de couverture en dit peu sur l’histoire, et je n’avais pas lu d’avis non plus.
Mathias, hospitalisé, reçoit la visite d’une bénévole qui intervient auprès des patients de l’hôpital. Elle est jeune, joue du violoncelle, et a une idée en tête : convaincre Mathias, l’ancien flic, d’enquêter sur la mort de sa mère. Louise, la jeune bénévole, est en effet convaincue que sa mère, ancienne danseuse étoile, n’est pas morte accidentellement.
Commence alors un roman fait de rebondissements, de chemins croisés et entrecroisés, de personnages complexes, avec chacun leur part d’ombre. Les masques tombent, mais pas toujours ceux que l’on attendait. Je me suis fait piéger à plusieurs reprises, vers la fin j’ai même trouvé que cela allait un peu loin et que les ficelles étaient un peu trop tortueuses. Mais cela fonctionne bien, dans un rythme qui ne laisse aucune place à l’ennui. C’est vif, efficace, plein d’ingéniosité.
Calmann-Levy, 320 pages, 21,90€
Après avoir boudé pendant des années les romans de Guillaume Musso (j’avais un vague souvenir d’une lecture, mais je n’en gardais pas spécialement un souvenir enthousiaste), j’ai redécouvert cet auteur. Et j’ai appris à apprécier ses textes.
Quand j’ai tenu entre mes mains ce livre audio, j’étais toute contente et pressée d’en débuter l’écoute. Je ne peux pas dire que je fais partie des lecteurs inconditionnels de Guillaume Musso. J’ai dû lire quelques uns de ses livres mais je n’en garde pas de souvenirs ; je trouve l’homme assez sympathique en interview ; et je respecte sa capacité à embarquer autant de lecteurs dans chacun de ses nouveaux livres.