Quand on est, comme moi, une inconditionnelle de la série « Agatha Raisin », forcément dans une librairie le regard est attiré par un bandeau qui vante les mérites d’un livre avec un verbatim de MC Beaton (auteure des « Agatha Raisin », pour ceux qui n’ont pas suivi) : « Génial et parfait pour chasser le blues ». Et hop, le livre est acheté, emporté, ouvert presque avec gourmandise.
L’histoire est celle de Kat Stanford, célèbre animatrice de télé, qui a décidé de tout plaquer pour ouvrir avec sa mère une boutique d’antiquités. Sauf que sa mère, au dernier moment, change de projet et part s’installer à la campagne, dans la dépendance en ruines d’un vieux château. Le cauchemar aurait pu s’arrêter là pour Kat, mais voilà qu’en plus un meurtre est commis au château.
La trame est classique mais parfaite pour ce type de roman policier, mais je me suis plutôt ennuyée face à des longueurs dans les dialogues et des personnages assez caricaturaux. Kat et sa mère ont des rapports conflictuels terriblement agaçants et ennuyeux, qui n’apportent rien à l’histoire. Le personnage même de Kat n’est ni sympathique ni antipathique tant elle paraît transparente – ce qui est peu crédible alors qu’elle est censée être une star du petit écran.
Au final, le roman se lit, bien sûr, mais avec un certain ennui en toile de fond. S’il est le premier d’une série, je n’ai pas envie de lire les suivants.
City Poche, 336 pages, 14,95€