Roman

« Le bonheur en Provence » de Peter Mayle

bonheur provenceCe n’est pas parce qu’une idée originale est bonne, voire très bonne, qu’il faut l’essorer jusqu’au bout. Troisième tome de la série provençale débutée avec « Une année en Provence », et poursuivie avec « Provence toujours », on voit bien que l’auteur est arrivé au bout du concept.

Je n’ai pas ri une seule fois dans ce tome, et j’ai même trouvé pénible l’enchaînement de clichés. Les bonnes trouvailles sont de plus en plus rares au fil des tomes.

La seule bonne idée reste de pouvoir piocher dans les courts chapitres, consacrés chacun à un sujet ou une anecdote : Marseille, le foie gras, Pagnol (le pauvre, il ne lui est pas rendu hommage ici).

Je n’ai pas réussi à finir ce livre, pressée de passer à autre chose.

S 1-3Points, 264 pages, 16,90€

Roman

« Provence toujours » de Peter Mayle

Provence-toujoursBien des années après l’avoir lu, je me souviens encore avoir bien ri en lisant « Une année en Provence ». L’auteur, anglais, racontait son installation dans le Lubéron, sa découverte des us et coutumes français, ses déboires avec les entrepreneurs du coin. C’était vraiment très drôle, parce qu’on pouvait, sous les clichés, reconnaître des situations tout à fait vraisemblables – racontées avec plein d’humour et de détachement.

Dans « Provence toujours », l’auteur est maintenant bien installé en Provence. Il n’a donc plus le regard neuf des débuts, mais il continue à raconter les traditions provençales : les truffes, le pastis, le code de la route, tout y passe… mais en moins drôle et moins percutant que dans le premier tome.

Les chapitres peuvent se lire indépendamment les uns des autres, car chacun parle d’une anecdote ou d’un thème en particulier. C’est plus long et moins amusant que le premier tome, même si quelques chapitres font encore sourire : la recherche d’un trésor dans le jardin, la recherche d’un bien immobilier dans les secteurs les plus prisés, ou encore le dernier chapitre sur les bizarreries de la langue française. Dans ces chapitres-là, on retrouve tout l’humour « british » qui a fait le succès du premier roman.

S 2-3Points, 240 pages, 7,90€