Depuis « La disparue de la cabine n°10 », j’ai attendu chaque roman de Ruth Ware avec impatience. J’aime le côté page turner de ses thrillers psychologiques, cette impatience qu’elle crée chez le lecteur de toujours vouloir poursuivre sa lecture – peu importe l’heure, peu importe ce qu’on a à faire.
April est une it-girl, qui souffle le chaud et le froid sur le microcosme des étudiants de Pelham. Sa colocataire, Hannah, est une fille modeste et sérieuse, quand April est riche et dévergondée. Pourtant les deux étudiantes deviennent amies, et la mort d’April plonge Hannah dans le désespoir, d’autant plus que c’est son témoignage qui envoie un homme en prison.
Les années ont passé, et un événement va remettre en cause le témoignage d’Hannah, et obliger celle-ci à repenser son passé sous un autre angle.
Le roman se lit très bien (comme toujours avec Ruth Ware) ; il n’y a pas de temps mort, même si la tension est beaucoup moins forte que dans ses précédents romans. Ce roman se lit plus comme une enquête que comme un thriller. On apprend à découvrir les personnages, et on s’immerge dans le campus où les étudiants se fréquentent dans une ambiance digne du « Cercle des poètes disparus ».
Les allers-retours entre la vie « avant » la mort d’April, et celle « après » (comprenez : dix ans plus tard) sont plutôt bien amenés – et pourtant vous savez combien je déteste les flash-backs dans les romans !
Au final, même s’il est moins addictif que les précédents, c’est un bon roman d’enquête, dans un décor différent de ceux déjà explorés par l’auteure.
Fleuve éditions, 496 pages, 22,90€ (reçu dans le cadre d’un partenariat)
Harriet Westaway mène une vie difficile. Sans argent, elle vie dans un minuscule appartement sans chauffage que lui a laissé sa mère à son décès. Pour gagner sa vie, elle tire les cartes sur la jetée de la ville de bord de mer où elle habite. Acculée par un créancier, elle ne sait plus comment s’en sortir.
J’adore les romans de Ruth Ware, petits bijoux de thrillers psychologiques comme je les aime. Dans « Le chalet des disparus », j’ai retrouvé ce que j’avais aimé dans ses précédents romans : un quasi huis clos, des personnages mi-anges mi-démons, des faux-semblants, une énigme.
J’ai lu avec avidité les six tomes de «