J’avais adoré le premier tome de « Poulets grillés », qui m’avait fait beaucoup rire ; mais après le deuxième, puis le troisième qui m’avait laissé un petit goût de déception, je n’aurais pas parié cher sur le fait que je poursuivrais cette série – préférant rester sur ma bonne impression du premier tome, drôle d’histoire de flics « placardisés », bande d’énergumènes qui finalement se complètent bien, et mènent des enquêtes « à leur manière ».
C’est en lisant « Voix d’extinction », une autre série de la même auteure (qui m’a fait beaucoup rire) que je me suis souvenue de la capacité de l’auteure à me faire rire avec des situations décalées, et j’ai donc finalement lu « Drame de pique », le tome 4 de « Poulets grillés ».
Nos flics atypiques sont plus que jamais oubliés de tous… sauf d’un nouveau supérieur, qui fait à Anne Capestan et à son équipe une offre que la cheffe ne peut pas refuser : la possibilité d’être officiellement réintégrés, en échange d’un peit coup de main sur une enquête. Pour eux qui n’ont ni voiture de fonction, ni accès à la police scientifique, ce serait un sacré gain de temps ! Mais l’idée ne plaît pas à tous…
En attendant, l’enquête les mène sur les traces d’un mystérieux agresseur qui pique ses victimes. Tout Paris est en alerte, car les femmes tombent comme des mouches… et certaines en meurent.
J’ai eu l’impression de retrouver une bande de potes, pas vus depuis longtemps mais jamais oubliés, dont j’aurais eu plaisir à prendre des nouvelles. Ils sont tous là, les farfelus, les déprimés, apportant chacun leur pierre à l’édifice de l’enquête. Le décor parisien, et l’appartement cosy qu’ils occupent en guise de commissariat, ajoutent une ambiance spéciale au roman.
L’enquête se complique un peu vers la fin du roman, ce qui n’était pas utile à mon sens – mais j’ai quand même apprécié cette lecture, pour l’ambiance et les personnages avant tout.
Le Livre de poche, 384 pages, 8,90€