Roman

« Thief Liar Lady » de D.L. Soria

Et si Cendrillon n’était pas celle que l’on croit ? Et si la douce et innocente princesse était en réalité une usurpatrice ayant usé de magie pour séduire un prince et assouvir des desseins politiques ?

C’est ce que propose cette version intelligemment revisitée du conte que tout le monde connaît. On est très loin de l’histoire originelle (celle de Perrault déjà, sans parler de celle de Disney). Certes, il y a bien une diabolique belle-mère et deux demi-sœurs calculatrices, mais oubliez les citrouilles et les souris transformées en valets de pied. Ici la magie s’opère avec du lustre, une puissante poudre capable d’agir sur les pensées et les sentiments. Lady Aislinn, la Cendrillon du roman, en a fait son arme de prédilection.

Le parti pris est malin, jouant avec quelques codes du conte populaire, mais en s’en éloignant beaucoup et en faisant de la nouvelle Cendrillon une héroïne moderne et puissante. On est à la fois en terrain connu tout en étant surpris de voir l’histoire avancer dans une direction nouvelle.

Je ne peux pas parler du fond du livre sans en évoquer aussi la forme, cette jolie couverture aux accents gothiques et ce jaspage de toute beauté, qui auraient à eux seuls suffi à me convaincre d’acheter ce livre.

404 éditions, 576 pages, 20,95€

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