Roman

« Tout ce que je veux pour Noël, c’est toi » de Phoënix B. Asher

Tout-ce-que-je-veux-pour-Noel-c-est-toiLa couverture est toute mignonne, et c’est d’abord ce qui attire l’oeil sur ce livre. Il y a ce titre ensuite, tout juste traduit de la chanson de Maria Carey « All I want for Christmas is you » (qui bizarrement n’est cité nulle part, pas même dans la playlist conseillée en début de roman), qui se fixe dans l’esprit avec une petite musique à clochettes… De prime abord, le livre fait envie !

Le début, pourtant, est vraiment trop cliché pour moi : d’un côté, Axel, héritier de l’empire familial, obligé de se mettre au vert pendant quelque temps depuis qu’une sextape compromettante circule sur internet ; de l’autre côté, Rome, qui élève seule son fils autiste depuis la mort de son mari à la guerre. Ces deux-là se sont aimés adolescents, se sont perdus de vue, se retrouvent treize ans après. J’ai eu un peu de mal à rentrer dans l’histoire pour toutes ces raisons-là. Et puis finalement je me suis attachée aux personnages, à leur nouvelle vie dans un village reculé du Wisconsin, loin de tout.

Il faut passer outre les nombreux clichés, le côté hyper parfait d’Axel (il devient menuisier et parmi ses créations il fabrique des lits de co-dodo : vous y croyez ?), et prendre ce roman comme un bon divertissement pour se plonger dans un huis-clos à quelques jours de Noël, plein de bons sentiments, de lait de poule et de cookies tout juste sortis du jour (et cuisinés par le même Axel, bien sûr) – mais aussi de « contre-traditions » histoire d’alléger un peu l’ambiance (repas de Noël à base d’huîtres, et robe-pull confortable en guise de tenue de soirée).

S 3-3Hugo poche, 410 pages, 7,60€

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