Cosy mystery·Policier

« Meurtres et biscuits au sucre (tome 6) » de Joanne Fluke

9782749172552ORIJ’avais retardé cette lecture le plus possible, parce que je voulais attendre d’être dans l’ambiance de Noël, et parce que la sortie d’une nouvelle enquête d’Hannah Swensen est devenue un événement que j’attends avec gourmandise, comme je le fais depuis des années avec Agatha Raisin.

La bonne nouvelle, c’est que derrière cette jolie couverture qui invite à la gourmandise de Noël, se cachent deux enquêtes. Aujourd’hui je vous parle de la première « Meurtres et biscuits au sucre ». Ce tome est un quasi huis-clos, non pas au Cookie jar (le café d’Hannah), mais dans une salle des fêtes. Pour ceux qui ont suivi les épisodes précédents, Hannah fait éditer un livre avec les meilleures recettes de la ville. Avant la parution du livre a lieu une grande soirée où toutes les recettes seront testées et goûtées. Encore une fois, je vous mets au défi de ne pas avoir de fringale en lisant ce tome !

Sauf qu’au milieu des réjouissances, la nouvelle compagne d’un ami d’Hannah est retrouvée morte sur le parking. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle ne manquait pas d’ennemis…

Ce roman est assez court (250 pages), c’est sans doute pour cela qu’il y a deux histories dans le même tome. J’ai eu un peu de mal à entrer dans l’histoire (mais pourquoi y a-t-il autant de personnages?) et j’ai regretté que certains points de l’histoire (qui serait la victime, quelle serait l’arme du crime…) soient si évidents. J’ai plutôt bien aimé quand même, parce que j’ai retrouvé Hannah et ses acolytes, même si l’histoire m’a moins convaincue – et il n’aurait pas fallu qu’elle soit plus longue, finalement. Norman est égal à lui-même, Mike est horripilant : mais pourquoi Hannah hésite-t-elle encore ? Et vous, plutôt #teamMike ou #teamNorman ?

S 2-3Le Cherche Midi, 608 pages, 15,90€

Cosy mystery·Policier·Roman

« Pluie, pubs et chouettes hulottes » de Ann Granger (tome 4)

9782264078322ORIAvant de me plonger dans des lectures hivernales (je résiste pour l’instant aux romans de Noël), j’ai opté pour une histoire qui se passe non pas sous la neige, mais sous la pluie. Ce sont en effet des pluies torrentielles qui s’abattent sur Weston-Saint-Ambrose, petite ville que nous commençons un peu à connaître puisqu’il s’agit du 4e tome de la série (même si je n’ai toujours pas lu le 1er).

Au fond du jardin des Stewart, un couple de citadins venus changer de vie à la campagne, coule une petite rivière qui hélas, draine un jour le corps sans vie d’une jeune femme. Les propriétaires sont très choqués, et le mari déclare connaître l’identité de la victime. Qui pouvait en vouloir à Courtney, la jeune serveuse du pub local ? Et quel est son lien avec le propriétaire du jardin où elle a été retrouvée, cet auteur qui anime des ateliers d’écriture depuis qu’il s’est installé à la campagne.

Jess et Ian sont chargés de l’enquête. Bizarrement, le rapprochement entre eux dans le précédent tome semble n’avoir jamais existé !

Comme dans les précédents tomes que j’ai lus, j’ai été plongée dans l’ambiance très vite. L’auteure sait très bien parler du temps et des lieux, si bien qu’on entendrait presque la pluie ruisseler en lisant ce roman !

Je me suis un peu perdue au début dans les personnages du club de lecture, qui sont assez nombreux, mais rien de bien gênant. Encore une fois, cela a été une bonne lecture, prenante.

Je ne suis pas sûre d’aimer les titres, qui à mon sens ne rendent pas service au livre, et qui par ailleurs n’ont rien à voir avec les titres originaux (« Death in the water » pour celui-ci). Mais je lirai les autres titres de la collection, c’est sûr !

S 3-310/18, 341 pages, 13,90€

Cosy mystery·Policier·Roman

« Son espionne royale et le baron irlandais (tome 10) » de Rhys Bowen

9782221255247ORISouvenez-vous… Dans le tome précédent, nous avions laissé Georgie et Darcy sur le point de se marier. Ce 10e tome (quoi ?! déjà 10 ?! ) commence aussitôt à la suite du précédent. Je m’attendais donc à voir Georgie convoler enfin en justes noces… mais patatras, tout est remis en cause depuis que le père de Darcy (le « baron irlandais » du titre) est accusé de meurtre. Pour ne pas ternir la réputation de Georgie, Darcy renonce au mariage.

Et là, grosse déception pour moi.

Parce que j’aime bien les fils rouges dans les séries, les clins d’oeil aux tomes précédents, les scènes récurrentes qui font qu’on a plaisir à retrouver les personnages. Mais à un moment donné, il faut que l’histoire entre les personnages a-van-ce !

Heureusement, tout le reste du livre propose des nouveautés au lecteur : Georgie part en Irlande ; un nouveau personnage apparaît en la personne d’une fantasque princesse de l’Est ; et Queenie, heureusement, est plutôt absente de ce tome-ci (c’est un personnage que je trouve assez pénible quand elle est trop présente, donc ses interventions à petites doses me conviennent).

Mais que toutes mes nuances ne vous induisent pas en erreur : je continue à beaucoup aimer cette série, mélange de cosy mystery et de royauté, qui offre toujours de l’humour . J’apprécie beaucoup aussi les changements de décor d’un tome à l’autre. Après la Côte d’Azur, la Transylvanie, ou encore les Etats-Unis, c’est cette fois-ci la campagne anglaise que le lecteur découvre, à la veille des festivités de Noël. Je continue donc avec plaisir la lecture de cette série, je guette chaque nouveau tome qui sort, même si parfois j’aime bien le laisser un petit peu dans ma PAL, juste pour le plaisir de passer devant et de me dire que je vais bientôt passer un bon moment de lecture ! Avec la série des « Agatha Raisin », c’était la première fois que je lisais autant de romans d’une même saga (je vais bientôt attaquer le 32e tome, quand même!) ; « Son Espionne royale » est bien partie pour détenir la médaille d’argent du nombre de tomes lus !

S 3-3Robert Laffont, 396 pages, 14,90€

Cosy mystery·Policier

« Le Vallon » d’Agatha Christie

9782253164098-001-TJ’ai (re)lu « Le Vallon » car il fait partie d’une édition « Poirot Halloween » qui regroupe « Le Vallon » et « Le Crime d’Halloween ». J’avais commencé par « Le Crime d’Halloween » le week-end qui précédait le 31 octobre, et heureusement car « Le Vallon » n’a rien à voir avec Halloween – d’ailleurs dès les premières lignes l’auteure mentionne que l’histoire se situe en septembre !

Ce petit détail de choix d’édition étant précisé, passons maintenant à l’essentiel. Car ce roman est un très bon roman d’enquête. Contrairement à d’autres romans d’Agatha Christie, environ un tiers du livre est consacré à poser le décor et les personnages. Le meurtre n’arrive qu’à la page 126 – et Poirot aussitôt après. Cette entrée en matière, si l’on peut dire, est vraiment bien menée car on sent l’étau se resserrer autour de l’un des personnages, et la tension monte petit à petit.

Toute une famille est réunie à la campagne pour le week-end. Il n’y a pas de tension ou d’animosité particulière, à peine un peu de jalousie ou d’exaspération. Pourtant c’est bien l’un des membres « piliers » de la famille qui est tué – et sa femme, qui tenait le pistolet, est la principale suspecte. Mais Poirot, quand il est arrivé sur les lieux du crime, a aussitôt senti qu’il se passait quelque chose d’étrange dans cette famille…

J’ai beaucoup aimé cette enquête, qui offre plein de fausses pistes. J’ai changé d’avis plusieurs fois sur le meurtrier au cours de ma lecture, et j’adore quand Agatha Christie nous mène en bateau comme ça ! Poirot est présent mais pas trop ; il y a une partie en quasi huis-clos à la campagne, et quelques chapitres à l’extérieur qui permettent d’alterner les ambiances, de mettre en avant tous les personnages – et donc de donner autant de fausses pistes au lecteur !

En tout cas, cela me fait plaisir de me replonger dans les romans d’Agatha Christie. Après avoir vu ou lu différentes adaptations (et même si certaines étaient très réussies), rien ne vaut les versions originales !

S 3-3Le Livre de poche, ici dans la version « Poirot Halloween » 8,90€

Cosy mystery·Policier

« Brasier, héritage et coup du sort » de Ann Granger

9782264078216ORIJ’avais bien aimé « Manoir, magouilles et coq au vin » (malgré ce titre bizarre qui selon moi ne rend pas service à mise en valeur du roman). Pourtant je n’avais pas poursuivi la lecture de cette série Carter & Campbell – je n’ai pas d’autre explication que le fait d’avoir plusieurs séries en cours et d’en avoir privilégié d’autres. C’est un lisant une chronique d’une autre blogueuse que j’ai eu envie de reprendre cette série.

Bingo ! Ce tome-là est également très réussi. Ma première impression est qu’il fait lui aussi la part belle à une maison, comme dans le précédent tome. Et cette maison est une fois de plus presque un personnage à part entière du roman. Cette fois-ci, c’est key House qui est au centre d’une enquête. Maison abandonnée depuis longtemps, son héritier ne s’est jamais résigné à la vendre – mais il n’y a jamais vécu non plus. Mais quand la maison est incendiée et qu’un homme y est retrouvé mort, l’héritier est bien obligé d’y revenir..

Squatteurs réguliers, voisins trop curieux, héritier au lourd passé judiciaire… les suspects ne manquent pas pour Jess (Campbell) et son chef Ian (Carter). L’histoire se lit très bien, sans temps mort, avec plein de fausses pistes. C’est plutôt bien écrit et j’ai passé un très bon moment de lecture, avec l’envie de poursuivre chapitre après chapitre pour connaître la fin !

Seul petit regret, le dénouement de l’histoire, avec identification du coupable, se produit environ 70 pages avant la fin. Je préfère quand la tension reste présente jusqu’au bout, avec un dernier rebondissement – sinon je trouve les dernières pages ennuyeuses, la tension de l’enquête étant redescendue.

Au-delà de l’enquête, il pointe en filigrane un rapprochement possible entre Jess et son chef. Je ne l’avais pas perçu dans « Manoir… » (ou alors je l’ai oublié!), à tel point que je ne me souvenais que du personnage de Jess !!

S 3-310/18, 360 pages, 13,90€

Cosy mystery·Policier

« La toile d’araignée » d’après Agatha Christie

toileAJ’ai lu tant de livres d’Agatha Christie ! Et pourtant quand j’ai vu la sortie en poche de « La toile d’araignée », j’ai été interpelée : je ne le connaissais pas, celui-ci ! Et pour cause : il s’agit d’une pièce de théâtre d’Agatha Christie qui a été adaptée en roman par Charles Osborne (je me souviens avoir lu « Black coffee » adaptée en roman par le même Charles Osborne). J’étais un peu hésitante : allais-je retrouver l’ambiance Christie dans une adaptation ?

La réponse a été OUI, dix fois OUI !

D’abord pour l’histoire : Clarissa, qui s’ennuie dans sa nouvelle maison, passe son temps à mentir pour inventer des situations incroyables et taquiner ses interlocuteurs. Sauf qu’aujourd’hui, Clarissa ne joue plus : elle a trouvé un cadavre dans son salon. Et ce cadavre n’est pas celui de n’importe qui : c’est l’homme qui a épousé l’ex-femme de son mari. Mais qui croira Clarissa quand elle dira être innocente, elle qui a déjà tant menti ? Et comment protéger celle qui se dénonce pour ce crime ?

Tout cela se joue en huis-clos, avec un nombre réduit de personnages, ce qui donne l’impression au lecteur d’assister à une pièce de théâtre, même si le récit est écrit comme un roman pour plus de confort de lecture. Le rythme aussi est celui d’une pièce de théâtre, avec ses rebondissements en fin de chaque chapitre qui rappellent les fins de scènes ou les changements d’acte.

J’ai dévoré ce livre, plein de suspense, de rebondissements, et qui m’a tenue en haleine jusqu’aux dernières pages. Je suis très contente de cette lecture !

S 3-3Ed du Masque, 6,40€

Cosy mystery

«Bretzel et beurre salé (tome 2) : Une pilule difficile à avaler » de Margot et Jean Le Moal

bretzel-et-beurre-sale-une-pilule-difficile-a-avalerJe n’avais pas lu le premier tome de cette série, « Bretzel et beurre salé », même si je l’avais souvent vu bien mis en avant dans les librairies. J’aime beaucoup les cosy, cela ne vous aura pas échappé, mais bizarrement je n’avais pas sauté sur celui-ci – il a fallu le hasard d’une bibliothèque pour me mettre entre les mains le deuxième tome.

Evacuons tout de suite le sujet : il n’est pas nécessaire d’avoir lu le premier tome pour comprendre parfaitement la psychologie des personnages dans le tome 2.

L’histoire est celle de Cathy, sexy quinqua originaire d’Alsace, qui s’est installée en Bretagne. Pas de chance, depuis qu’elle habite Locmaria, les affaires criminelles se multiplient. En tant que lectrice assidue de cosy, je ne m’arrête pas à la crédibilité de ce genre de détails, il faut bien un point de départ à la série…

Cette fois-ci, c’est un trafic de drogue qui est mis en lumière. Cathy, « étrangère » à la région, est vite pointée du doigt par la presse locale, tandis que Erwan, son employé, se retrouve dans de sales draps qui font ressurgir son passé de délinquant.

Le personnage de Cathy est assez sympathique, dommage qu’il y ait autant de personnages secondaires. L’intrigue manque de rebondissements à mon goût, même si la fin est assez inattendue et plutôt réussie. Il y a trop de dialogues qui n’apportent rien et nuisent au rythme du récit. Ce n’est pas une lecture désagréable, mais elle ne m’a pas convaincue de lire d’autres tomes.

S 2-3Ed. Ookilus (gros caractères), 352 pages, 24,50€. Existe en d’autres formats.

Cosy mystery·Policier·Roman

« Son Espionne royale (tome 9) et les conspirations du palais » de Rhys Bowen

espionne t9« Son Espionne royale » fait partie de ces lectures réconfortantes, que j’aime avoir sur ma table de chevet. Je l’avais acheté dès sa sortie, puis gardé « sous le coude » , et j’ai pris un grand plaisir à le lire ces jours-ci.

Tout ce que j’aime dans la série est présent : Georgie, une fois de plus, est envoyée par la Reine en mission auprès d’un membre de la famille royale. Cette fois-ci, elle tiendra compagnie à Marina, qui doit bientôt épouser un membre de la famille royale, au passé plutôt sulfureux. Or une ancienne maîtresse du futur marié est retrouvée morte assassinée. Qui cherche à nuire à ce futur mariage ? Et pour quelles raisons ?

Comme dans les précédents tomes, Georgie va enquêter en parallèle de la police. Les personnages secondaires ont une place particulièrement bien travaillée dans ce tome : Belinda, l’amie frivole de Georgie, montre une autre facette au lecteur ; l’histoire d’amour entre Gerogie et Darcy O’Mara connaît un rebondissement inattendu ; quant à Queenie, que j’ai parfois trouvé exaspérante dans d’autres tomes, elle reprend sa place de personnage décalé et amusant avec le juste dosage.

C’est un très bon tome dans la série, efficace, avec plusieurs pistes possibles jusqu’à la fin.

S 3-3Robert Laffont, 378 pages, 14,90€

Cosy mystery·Policier

« Le Murder Club du jeudi » de Richard Osman

9782253107651-001-TQuand de riches retraités s’ennuient dans leur maison de retraite tout confort, ils ne créent pas un club de mots croisés mais un murder club ! Chaque jeudi, ils sont quelques uns à se retrouver pour tenter d’élucider de vieilles affaires criminelles jamais résolues. Il y a Elisabeth, la meneuse du groupe ; Ron l’ancien politique et Ibrahim l’ancien psy. Et depuis que Penny est dans un coma définitif, Joyce l’infirmière complète le groupe.

Or ce n’est pas un cold case qui occupe les retraités ces jours-ci, mais un vrai meurtre tout récent, celui d’un promoteur qui voulait racheter des terres et un ancien cimetière de nonnes pour bâtir un nouveau complexe immobilier.

L’originalité de ce roman n’est pas dans son groupe de retraités, au contraire j’ai l’impression qu’il y a déjà eu beaucoup de romans qui ont ce point de départ. L’intrigue est parfois un peu complexe (cf le passé des mafieux) mais la fin est plutôt bien trouvée quoique imprévisible pour le lecteur. J’ai plutôt passé un bon moment de lecture, les quatre retraités sont assez amusants, j’ai même rigolé à plusieurs reprises de leurs bons mots. Sans être le meilleur roman du genre cosy, c’est un premier tome assez distrayant.

S 2-3Le Livre de poche, 544 pages, 8,90€

Cosy mystery·Policier

« Sa Majesté mène l’enquête (tome 1) : Bal tragique à Windsor » de S.J.Bennett

Bal-tragique-a-Windsor-tome-1-Sa-Majeste-mene-l-enquete-Tome-1Cela faisait longtemps que ce premier tome me faisait de l’oeil. Dans cette série, la reine Elisabeth II mène des « enquêtes », à sa façon – comprenez : sans quitter ses résidences royales, en envoyant sa secrétaire particulière sur le terrain. Je me suis décidée quand j’ai vu qu’il était sorti en format poche – j’avais quand même quelques doutes sur la qualité d’un roman qui part d’un pitch aussi rocambolesque que la reine en enquêtrice.

Je baignais un peu dans la monarchie anglaise à ce moment-là, entre la saison 4 de « The Crown » et les actualités qui parlaient beaucoup du jubilé (des 70 ans de règne) d’Elisabeth II.

Le moins que je puisse dire, c’est que je ne m’attendais pas à ce que ce roman commence ainsi : un homme, invité à un dine-and-sleep au château de Windsor, est retrouvé mort dans sa chambre, dans une mise en scène qui a tout d’un jeu sexuel qui aurait mal tourné.

Choquée, la reine ? Même pas ! A son âge, elle a tout vu, tout entendu.

Par contre, elle veut comprendre ce qui s’est passé, et dépêche donc Rozie, sa brillante secrétaire particulière, pour enquêter sur le terrain à sa place.

J’ai beaucoup aimé l’ambiance du roman, entre soirées royales, courses de chevaux et franches discussions entre la reine et son époux – on y retrouve plein de petits détails ou anecdotes (plutôt connus) autour de la reine.

L’histoire en revanche est assez alambiquée. Il y a des fausses pistes, c’est plutôt bon signe, mais je me suis vite perdue dans les considérations diplomatiques et autres jeux de pistes, et parmi les personnages dont je n’ai pas toujours saisi le rôle dans l’affaire. La fin est un peu poussive, avec une longue partie d’explications finales, qui auraient mérité d’être distillées un peu plus en amont dans le roman, pour guider le lecteur dans les déductions.

Au final j’ai passé un agréable moment de lecture, mais davantage pour le récit du contexte que pour l’enquête elle-même.

S 3-3Points, 384 pages, 7€