Il y a plusieurs mois, j’ai commencé la lecture des « Agatha Raisin », des romans policiers à enquête écrits par une anglaise dans les années 1980. Mais voilà : après avoir lu les six premiers tomes, j’avais lu tous ceux traduits en français. Or la liste des romans écrits par M.C. Beaton est bien plus longue. Impatiente que je suis, je n’ai pas attendu que de nouveaux tomes soient traduits, et j’ai décidé de me lancer dans la lecture du septième tome en V.O dans la langue de Shakespeare.
Pour nombre de lecteurs ce n’est peut-être pas un exploit, mais quand vous saurez que le dernier roman que j’avais lu en anglais était « Harry Potter à l’école des sorciers », vous comprendrez que cela m’a demandé un petit effort !
Bilan de ma lecture : le texte, même en anglais, reste relativement accessible, et j’ai compris l’essentiel de l’histoire – ma grande crainte était de ne pas comprendre le dénouement !
Agatha et James sont en froid. Leur périples en Crète, que nous avions suivi au tome 6, n’a pas créé les conditions pour des retrouvailles. Alors que l’exploitation commerciale d’une source dans le village d’Ancombe donne l’occasion à Agatha de remettre son costume de « business woman », un homme est retrouvé mort près de la source.
Comme dans certains tomes précédents, il y a beaucoup de protagonistes, ce qui multiplie les fausses pistes, et dans le cas d’une lecture en anglais, épuise un peu le lecteur qui craint de ne pas comprendre tous les détails (d’ailleurs : je n’ai pas compris tous les détails). Mais on retrouve tout le charme de cette enquêtrice originale.
PS : entre temps, le roman a été traduit en français.