Je me réjouissais de retrouver la famille Meltzer dans ce deuxième tome.
1916. Marie a épousé Paul. C’est une bonne nouvelle et le signe que cette saga ne tourne pas en rond, que l’histoire progresse entre les personnages. Pourtant l’intrigue met un peu de temps à démarrer. Comme j’ai déjà acheté les tomes 3 et 4, j’ai eu un moment de doute et me suis demandé si je ne m’étais pas précipitée dans ces achats…
Mais finalement j’ai aimé ce deuxième tome aussi, en retrouvant Marie, Kitty et Elisabeth face à leurs préoccupations d’adultes, obligées de laisser leurs enfantillages derrière elles quand les hommes partent à la guerre.
La guerre, d’ailleurs, prend une place importante dans ce livre (un peu trop au début surtout, avec le domestique Humbert dont je me souvenais à peine).
Ce roman est une lecture plaisante, dans la tradition des sagas familiales avec des histoires croisées, de beaux personnages (des forts, des lâches, des fourbes,…) et sans caricature. On partage les doutes, les chagrins, et le temps d’une lecture on a l’impression d’être une petite souris se promenant d’un étage à l’autre de cette « villa aux étoffes ». Je lirai le troisième tome, sans hésitation.
Ed 10/18, 696 pages, 10,10€