L’histoire
Ferdinand est un vieil homme solitaire et bourru. Il faut dire que, né un vendredi 13, sa vie ne commençait pas sous les meilleurs auspices ! Sa femme l’a quitté pour le facteur, sa fille vit au bout du monde, et dans sa résidence ses vieilles voisines ne le portent pas dans leur cœur. Cerise sur le gâte(a)u(x), sa fille envisage de le placer dans une maison de retraite. Mais Ferdinand ne va pas se laisser faire…
Une histoire intergénérationnelle dans l’air du temps
Rassurez-vous, l’histoire ne va pas virer au pathos, au contraire. Une petite fille malicieuse, nouvelle venue dans la résidence, prend Ferdinand sous son aile et bouscule le quotidien du vieil homme. Les bons sentiments sont au rendez-vous, et le roman surfe sur des recettes qui ont déjà fait leurs preuves. On retrouve ainsi un duo proche de celui qui a fait le succès de « L’élégance du hérisson » de Muriel Barbery, ou encore le refus de la fin de vie en maison de retraite qui était le point de départ du « Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire » de Jonas Jonasson.
Léger et facile à lire
Plus léger que « L’élégance du hérisson », « Mémé dans les orties » est un livre plein de fraîcheur, facile à lire. Malgré un début un peu convenu (les voisines acariâtres, l’épouse partie avec le facteur…), on s’attache aux personnages et on sourit à plusieurs reprises des maladresses de Ferdinand.
Mon conseil :
Parfait pour un moment de détente en toute simplicité.
Le Livre de poche, 264 pages, 7,10€
En somme, un roman parfait pour la plage.
Dommage il pleut.
C’est aussi un « feel good book » parfait pour se remonter le moral un jour de pluie 🙂