C’est difficile de lire Proust.
La première fois que j’ai essayé de lire « La Recherche », le livre m’est tombé des mains. J’ai mis des années à y revenir, et parfois il faut savoir prendre des chemins détournés, des adaptations, des hommages, pour découvrir l’œuvre initiale par petites touche et avoir envie de s’y plonger davantage.
« Clara lit Proust » donne envie de lire Proust dans le texte.
Clara est coiffeuse dans un petit salon sans envergure de province. Entre une patronne un peu fantasque et un petit ami pas très investi dans leur relation, on ne peut pas dire que l’entourage de Clara la tire vraiment vers le haut. Jusqu’au jour où l’un des clients du salon oublie un livre en partant. Et pas n’importe quel livre…
Ce roman est un joli hommage à l’œuvre de Marcel Proust, sans prétention, accessible aux lecteurs qui connaissent déjà « La Recherche », autant qu’à ceux qui n’en ont jamais lu une page.
Au passage, l’auteur égratigne un peu notre époque et ses paradoxes, dans quelques phrases savoureuses, dont celle-ci qui a forcément eu de l’écho auprès de la blogueuse littéraire que je suis :
« Elle l’a trouvé charmant, ce livre posé sur le plaid en mohair moutarde qui lui couvrait les jambes […] et en a fait une photo qu’elle a postée sur Instagram […].
Vers dix heures du soir, elle est retournée sur Instagram. Sa photo avait reçu dix « j’aime ». A titre de comparaison, son cliché le plus apprécié, celui du chat réfugié dans le sac de sport de JB avec juste la tête qui dépasse, en a obtenu cent quatre-vingt-treize. »
Folio, 224 pages, 8,30€
J’avais adoré le premier tome de «
Cette BD m’attendait depuis des mois et des mois, je ne sais pas dire pourquoi j’ai attendu aussi longtemps pour la lire… A la faveur d’une « pause » entre deux romans, je me suis finalement immergée dans la marche d’Etienne Davodeau (dont je connaissais « Les ignorants », conseillé par une amie blogueuse spécialiste ès BD il y a fort longtemps).
Souvenez-vous (mais ne lisez pas la suite si vous n’avez pas fini le premier tome) : le
Première surprise en ouvrant ce livre : je me réjouissais d’avoir acheté d’un coup les deux tomes (pour éviter la pause lecture entre les deux), et je découvre que la série en comptera… sept ! Me voilà prise dans un piège !
Voilà un page turner comme je les aime, qui m’a tenue en haleine jusqu’à l’épilogue ! Je l’avais bien sûr remarqué dès sa sortie, ayant lu (je crois) tous les précédents romans de Joël Dicker ; mais il m’a fallu patienter un peu, au milieu de toutes mes lectures en attente, pour me décider à l’acheter. Et je ne regrette pas cet achat ! J’ai passé un excellent moment de lecture. L’ambiance m’a un peu rappelé celle de «
On n’en finit pas de publier des livres autour d’Agatha Christie. Entre les rééditions de ses romans, les BD qui en sont des adaptations, les cosy crimes qui se revendiquent de l’héritage Christie, le choix est vaste.
Les phares sont un décor intéressant pour une intrigue de roman : l’isolement, la promiscuité de ceux qui y vivent, les conditions météorologiques, sont des ressorts romanesques qui fonctionnement bien. C’est d’ailleurs pour ces raisons que j’ai eu envie de découvrir ce roman. Avoir choisi la version audio m’a permis d’entrer tout de suite dans une ambiance très particulière, cette atmosphère de huis-clos ressentie par des gardiens qui partagent leur quotidien dans ce phare.
Ce dixième tome de la série de cosy mysteries pâtissiers (comprenez : d’enquêtes dans dans un contexte où l’héroïne est une pâtissière) est un très bon volume dans la série.
Souvenez-vous : dans le premier tome de «