Il y a dans ce roman de nombreux ingrédients faits pour me plaire : une saga familiale (4 tomes, celui-ci est le premier), une dimension historique, des joies et des peines, des personnages que l’on suit dans la durée et sur plusieurs générations…
L’histoire est celle de Wilhelm et Almah ; juifs autrichiens, ils son tombés amoureux au début des années 1930, et ont construit de nombreux projets. Il est journaliste, elle est dentiste, ils ont tout pour être heureux ensemble, mais la guerre les rattrape et les contraint à l’exil.
On suit avec crainte et tristesse leur longue errance à travers des camps transitoires, eux qui ne rêvent que de la grande Amérique ; on suit aussi leurs désillusions et leurs renoncements, mais aussi les petits moments de joie et de grâce qu’ils arrivent à préserver.
Finalement ce n’est pas l’Amérique qui leur tendra les bras, mais la République dominicaine. J’ai aimé suivre la construction de leur nouvelle vie dans ce pays si différent de celui où ils vivaient, leur incroyable capacité à se réinventer ailleurs, et les nouveaux liens qu’ils tissent.
Il y a des passages assez durs dans le roman, car on voit ces deux jeunes gens renoncer progressivement à tous leurs projets, quitter leurs proches, et repartir de zéro. C’est un livre que je n’ai pas lu d’une traite, j’ai eu besoin de le poser parfois un jour ou deux avant de le reprendre. Mais il y a aussi beaucoup d’espoir dans ce roman, l’idée que l’on peut repartir de zéro ou continuer sa vie, n’importe où, n’importe quand, pourvu que l’on trouve en soi la force d’y croire et de rebâtir petit à petit tout ce qu’on a perdu. J’ai aimé cette saga et les deux principaux personnages qui sont très attachants ; j’ai très envie de lire la suite.
Les Escales (coffret collector de 2 tomes – 4 romans)
J’avais beaucoup entendu parler de ce roman, mais bizarrement sans en connaître l’histoire. D’ailleurs je vais essayer de vous en dire le moins possible sur l’histoire pour ne pas vous gâcher le plaisir de comprendre quelle est cette anomalie qui donne son titre au roman.
Quand de riches retraités s’ennuient dans leur maison de retraite tout confort, ils ne créent pas un club de mots croisés mais un murder club ! Chaque jeudi, ils sont quelques uns à se retrouver pour tenter d’élucider de vieilles affaires criminelles jamais résolues. Il y a Elisabeth, la meneuse du groupe ; Ron l’ancien politique et Ibrahim l’ancien psy. Et depuis que Penny est dans un coma définitif, Joyce l’infirmière complète le groupe.
J’ai lu avec avidité les six tomes de «
J’ai lu ce classique d’Agatha Christie il y a bien longtemps, et j’en avais oublié l’histoire. Sans doute est-ce d’avoir entendu parler de la nouvelle adaptation cinématographique il y a quelques mois qui m’a donné envie de lire cette BD – j’en ai déjà lu plusieurs dans cette collection.
Ainsi s’achève l’incroyable, l’incomparable saga « Blackwater ».
Si la scierie familiale a toujours permis aux Caskey de bien vivre, leur fortune colossale se construit dans ce tome autour d’une autre richesse : le pétrole. Tandis que Miriam gère d’une main de maître les intérêts économiques de la famille, Frances est plus que jamais centrée sur sa vie familiale. Elle est enceinte et cette grossesse va nous apporter de nombreuses révélations.
Je poursuis ma lecture quasi frénétique de « Blackwater », à raison d’un tome tous les 2 ou 3 jours.
Ce troisième tome s’ouvre sans explication sur un bond de quelques années dans le temps – à tel point que j’ai vérifié deux fois que je n’avais pas oublié de lire un tome !
J’ai trouvé ma saga de l’été ! (comme beaucoup d’entre vous, d’ailleurs…)