Chine, de nos jours.
Yu Ling est nourrice dans une famille très aisée. Elle s’occupe du petit Dada, un garçon gentil mais gâté et sans ami. Avec son fiancé, Yu Ling a organisé un improbable kidnapping de l’enfant, pour obtenir de l’argent en rançon – mais sans faire le moindre mal à Dada, qu’au fond elle aime bien.
Or leur plan est contrarié par l’arrestation du père et du grand-père de Dada – la mère, quant à elle, est partie à Hong Kong, une histoire de botox sans doute…
Seule avec l’enfant, le personnage de Yu Ling évolue progressivement vers plus de tendresse maternelle, et on s’attache à ce duo.
Je ne connais pas la littérature chinoise contemporaine, et comme souvent c’est en faisant une confiance quasi aveugle à Zulma que ce livre avait retenu mon attention – j’adore cette maison d’édition, qui m’a déjà amenée vers d’étonnantes découvertes… et je ne parle même pas de leurs couvertures toujours très belles. En tout cas j’ai bien fait d’aller vers ce court roman, une lecture à la fois plaisante, instructive (sur la Chine aisée) et parsemée de tendresse. Dada, malgré son côté « enfant gâté », est un personnage attachant. Dans son « hôtel du cygne », une tente au milieu du salon, il reçoit toutes sortes d’amis qu’il se crée – jouets et animaux. Quant à Yu Ling, la complexité de son personnage transparaît avec parcimonie, sans cliché ni facilité. En 160 pages, c’est un résultat réussi !
Zulma, 160 pages, 17,50€, traduit du chinois par Lucie Modde
Aussitôt fini le
Le roman s’ouvre avec un préambule pour présenter au lecteur les sœurs Mitford, six sœurs qui ont vécu au 20
C’est un gros pavé, près de 600 pages cachées sous une couverture rouge foncé qui met en lumière les détails d’un tableau. Du Caravage, je ne connaissais pas grand-chose, j’ai vu certains de ses tableaux mais il n’appartient pas aux courants artistiques auxquels je suis le plus sensible. Et pourtant, ce roman historique, inspiré de la vie du peintre mais avec une bonne dose de romanesque, m’a totalement conquise.
J’ai déjà chroniqué sur ce blog les deux premières aventures de Sayer Alter («
J’ai mis du temps à écrire cette chronique, car j’étais assez partagée par ce roman, et un peu gênée comme si je devais chroniquer un livre d’une amie – ce qui n’est pas le cas, je ne connais pas du tout l’auteure, mais j’ai une tendresse particulière pour la sincérité qu’elle met dans ses livres.
Il y a des livres qui sont d’autant plus nécessaires, indispensables, qu’ils abordent des sujets qui ne sont pas ou peu abordés par ailleurs. C’est le cas de ce livre, dont le sous-titre est « Le tabou de la condition des femmes en début de grossesse ». Son auteure aborde cette période particulière du début de grossesse, qui est à la fois une période de grands bouleversements (physiques et autres), et paradoxalement une période vécue « sous silence ». Peu de femmes annoncent leur grossesse avant la fin du premier trimestre, ce qui leur fait vivre dans une certaine solitude ces quelques mois pourtant fatigants et qui nécessiteraient déjà une bienveillance et une adaptation de la société autour de la femme enceinte.
Il y a quelques jours, je vous parlais d’un roman de Noël qui m’avait beaucoup déçue. Ce n’est pas le cas de celui-ci, bien au contraire ! J’ai passé un très bon moment de lecture !
J’ai lu ce 26
J’ai commencé ce tome. Je l’ai reposé (j’avais un autre roman sur ma PAL qui me faisait de l’oeil). Je l’ai repris plus tard. Je l’ai lu en entier.