Roman

«Printemps parfumé»

Printemps-parfumePlusieurs éléments étonnent quand on a ce livre entre les mains.

Tout d’abord son format allongé et son élégante couverture en papier cartonné en font un joli objet, plutôt inhabituel, qui se démarque des autres formats de livres. Sans nom d’auteur, seule la mention « roman coréen » donne au lecteur un premier indice pour situer l’univers de ce livre.

Une autre mention étonne, celle de la collection : « La Bibliothèque secrète de Régine Deforges ». La préface est alors indispensable pour mieux situer cette collection, des rééditions de la collection d’une bibliophile (qui en possédait cent mille!) – et notons au passage que la préface est un joli témoignage d’amour d’un fils à sa mère.

Le roman, sinon, est une histoire d’amour assez classique entre la jeune Tchoun-Hyang (littéralement « printemps parfumé ») et I-Toreng, fils de bonne famille. Presque du boulevard, avec le père un peu tyrannique, la vieille entremetteuse, les amoureux qui se font des promesses qu’ils ne peuvent tenir… rien d’original, si ce n’est le cadre, cette Corée pas vraiment datée et que je n’ai pas l’habitude d’avoir comme décor à mes lectures. Là encore, la préface du traducteur est indispensable pour comprendre le cadre, et les mœurs coréennes.

Autour d’un texte classique, ce livre est un joli objet, et une démarche étonnante qui séduira ceux pour qui « avoir une bibliothèque » est un signe de reconnaissance, comme d’autres se reconnaissent autour d’une bonne cave.

S 3-3La bibliothèque secrète de Régine Deforges

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