J’étais impatiente de découvrir cette nouvelle adaptation en BD d’un roman d’Agatha Christie, dans la collection désormais bien fournie des éditions Paquet.
Plusieurs auteurs et illustrateurs contribuent à cette collection, mais j’ai reconnu dans « La maison du péril » les personnages tels qu’ils sont croqués dans d’autres tomes – j’étais donc dans un univers familier, même si la première fois je n’avais pas complètement aimé certains visages ni le style d’Hercule Poirot.
L’histoire est celle de Nick Buckley, une jeune femme désargentée propriétaire d’une demeure qui tombe en ruines ; alors qu’Hercule Poirot séjourne à proximité, il est témoin d’une tentative d’assassinat sur la jeune femme. Celle-ci lui explique alors que plusieurs autres incidents similaires ont eu lieu les jours précédents. Il n’en faut pas plus au détective belge pour s’intéresser à ces agressions, et tenter de sauver Nick.
L’histoire est bien adaptée, les personnages tous bien identifiables, et le récit progresse au fil des fausses pistes et des découvertes. J’avais pressenti le dénouement, peut-être plus facilement que cela n’aurait été le cas dans le roman originel (j’ai lu le roman, mais comme souvent je mélange un peu les histoires de Poirot et donc je n’en garde pas de souvenir précis).
J’ai beaucoup aimé aussi les décors et les couleurs, en particulier la maison (et le bureau bibliothèque!). Ils restituent bien l’ambiance à laquelle on s’attend quand Poirot enquête en Angleterre. Bref, c’est un bon tome de la série !
Paquet, 64 pages, 16,50€
Je connaissais déjà le roman d’Agatha Christie « Le crime d’Halloween », pour l’avoir lu plusieurs fois (et d’ailleurs chroniqué
L’an dernier, j’avais participé au #readChristie2023, mais je m’étais lassée en cours d’année d’avoir des lectures « imposées ». Je n’ai pas renouvelé l’expérience cette année, mais je relis régulièrement des romans d’Agatha Christie (soit les textes originaux, soit des adaptations comme les excellentes BD éditées chez Paquet).
Je ne peux pas lire « tous » les livres qui sortent autour de Agatha Christie… ils sont trop nombreux ! Mais je me laisse souvent tenter, quand même… Et ce roman, qui surfe sur le mystère de la disparition de la célèbre auteure pendant quelques jours, a évidemment fini un jour dans ma PAL…
On n’en finit pas de publier des livres autour d’Agatha Christie. Entre les rééditions de ses romans, les BD qui en sont des adaptations, les cosy crimes qui se revendiquent de l’héritage Christie, le choix est vaste.
Dès les premières pages apparaît Hercule Poirot. En voyage sur les bords de la Mer Morte, il surprend une conversation étonnante : deux voix projettent de tuer une femme. Mais Hercule n’en saura pas plus… en tout cas, jusqu’à ce qu’on vienne le solliciter pour résoudre un meurtre !
Je poursuis, doucement mais sûrement, le #readChristie2023, qui propose une thématique chaque mois autour des romans d’Agatha Christie, et suggère un livre en particulier. Pour juillet (oui, je suis un tout petit peu en retard…) le choix était : « Les vacances d’Hercule Poirot ». Un bon choix pour l’été ! Je me réjouissais d’avance.
J’ai pris un peu de retard dans le challenge #ReadChristie2023, et cela résulte sans doute de quelques déceptions dans les lectures imposées des derniers mois. Je me rends compte que les romans d’Agatha Christie vers lesquels je reviens le plus facilement sont ceux construits sur ma trame préférée, le huis-clos et l’enquête d’un héros récurrent, Hercule Poirot étant mon chouchou.
Nul n’a oublié Rosemary, jeune femme pleine de vie, qui s’est pourtant donné la mort. Près d’un an plus tard, son mari, sa sœur, ses prétendants, ne l’ont pas oubliée. Avait-elle une double vie, des secrets bien gardés ? Qu’est-ce qui a pu la conduire au suicide ? Et après tout : s’est-elle vraiment suicidée ?
Le Livre de poche, 256 pages, 6,40€
Je continue le #readChristie2023, et pour le mois de mars et le thème de la peur, j’ai suivi la recommandation de lecture : « La plume empoisonnée ».