Je poursuis le challenge du #ReadChristie2023 ; ce mois-ci le thème de « l’objet contondant » m’a amené à (re)lire « Le crime est notre affaire » (même si le choix de ce livre n’est pas immédiat car c’est un recueil de nouvelles, j’ai choisi de suivre la préconisation « officielle » du challenge de février).
J’avais déjà lu ce roman il y a de nombreuses années, et je n’en avais pas gardé un souvenir mémorable. En revanche, je me souviens très bien des adaptations cinématographiques avec Catherine Frot et André Dussolier ! Alors, certes, ils sont un peu loin de Tommy et Tuppence Beresford (les héros) qui ont 25 ans dans le livre, mais j’ai gardé le souvenir de films très plaisants.
Tommy et Tuppence, mari et femme, aiment s’amuser et se taquiner. Halte à l’ennui ! Ils décident de reprendre une agence de détectives… à leur manière, facétieuse et théâtrale. Le livre est composé d’une dizaine de nouvelles, chacune étant une enquête indépendante. Le format de nouvelles permet de bien rythmer la lecture, même si j’ai trouvé les histoires assez inégales (avec pour certaines des fins évidentes). Les deux personnages principaux sont en revanche plus sympathiques que dans mon souvenir, et je me suis surtout amusée de leurs mises en scène pour épater leurs clients.
Le Livre de poche, 252 pages, 6,40€
Cette année, j’ai envie de participer au #readChristie2023. Le principe ? Chaque mois, des lecteurs du monde entier lisent en même temps une œuvre d’Agatha Christie, sur un thème commun défini par Agatha Christie Ltd. Cette année, le fil rouge de ces lectures sera « Methods & Motives » (« méthodes & mobiles ») et le mois de janvier est consacré à la jalousie.
J’ai (re)lu « Le Vallon » car il fait partie d’une édition « Poirot Halloween » qui regroupe « Le Vallon » et «
Les fans inconditionnels d’Agatha Christie doivent absolument lire ce livre ! En effet, c’est une plongée dans les carnets de notes préparatoires aux romans et nouvelles de la plus célèbre auteure de romans d’enquêtes. On y découvre les idées initiales, les sources d’inspiration, mais aussi les questionnements sur les intrigues et les pistes abandonnées. On y découvre aussi les idées de titres qui n’ont pas été retenues – et l’on sait à quel point le titre est décisif, surtout pour un roman policier !
Quelle bonne idée d’avoir adapté en version audio ce premier roman d’Agatha Christie ! J’ai beau connaître tous les livres d’Agatha Christie, j’ai beau avoir lu l’original de ce premier roman, vu des adaptations filmées, lu une adaptation BD il y a quelques semaines, j’ai quand même pris beaucoup de plaisir à redécouvrir ce classique. Il faut dire que la lecture de Samuel Labarthe est impeccable, la voix toujours juste, le débit toujours bien adapté.
J’ai lu tant de livres d’Agatha Christie ! Et pourtant quand j’ai vu la sortie en poche de « La toile d’araignée », j’ai été interpelée : je ne le connaissais pas, celui-ci ! Et pour cause : il s’agit d’une pièce de théâtre d’Agatha Christie qui a été adaptée en roman par Charles Osborne (je me souviens avoir lu « Black coffee » adaptée en roman par le même Charles Osborne). J’étais un peu hésitante : allais-je retrouver l’ambiance Christie dans une adaptation ?
Dans cette collection éclectique d’adaptations en BD de romans d’Agatha Christie, celle-ci est l’une des meilleures. On retrouve tous les « codes » du roman d’Agatha Christie (des fausses pistes aussi nombreuses que les personnages) dans une version joliment dessinée et aussi claire dans les illustrations que dans le texte. Ainsi, même si le lecteur peut soupçonner plusieurs personnages au fil de sa lecture, il progresse pas à pas ; les noms ou fonctions des personnages sont rappelés autant que nécessaire pour ne pas tout mélanger.
Cette série d’adaptations en BD de l’oeuvre d’Agatha Christie est originale ; car en faisant appel à des scénaristes et des dessinateurs différents, elle propose des adaptations aux ambiances variées. Dans « Drame en trois actes », la couverture est assez sombre, et le personnage d’Hercule Poirot ne ressemble pas tout à fait aux dessins de l’intérieur, ce qui est un peu étrange. A noter aussi, le choix du clap de cinéma, alors que les « trois actes » du titre sont évidemment une référence théâtrale plus que cinématographique…
J’ai lu ce classique d’Agatha Christie il y a bien longtemps, et j’en avais oublié l’histoire. Sans doute est-ce d’avoir entendu parler de la nouvelle adaptation cinématographique il y a quelques mois qui m’a donné envie de lire cette BD – j’en ai déjà lu plusieurs dans cette collection.