Poésie

« Retrouver la douceur » de Cécile Coulon

9791027808106ORI-1-600x880J’avais été très touchée par « Les Ronces », le joli recueil de poésie de Cécile Coulon, qui est devenu l’un de mes livres de chevet. Lorsque je suis allée au Festival du livre de Paris, je n’ai donc pas hésité longtemps (disons même : pas du tout hésité) devant son nouveau recueil, « Retrouver la douceur ».

Je l’ai lu par petits bouts, quelques poèmes un jour, quelques poèmes la semaine suivante, au gré de l’humeur, comme j’aime toujours le faire avec la poésie.

J’ai retrouvé dans ce recueil le style de Cécile Coulon – et c’est beau de dire d’une auteure de poésie qu’elle a un style bien à elle ! Même poésie du quotidien, même écriture sans rime mais pas tout à fait en prose, même mélange de fragilité et de rudesse.

J’ai marqué plein de pages du recueil avec de petits autocollants ; j’aime relire les passages que je préfère dans les poèmes, j’aime me souvenir de ce que je vivais au moment où je les ai notés, et me rappeler pourquoi ils m’ont touchée. Je vous en cite quelques extraits en commentaires.

On manque de poésie dans nos vies. Ça fait pourtant du bien d’en lire. Surtout des recueils comme celui-ci.

S 3-3Le Castor Astral, 169 pages, 16€

Poésie

« Les ronces » de Cécile Coulon

Capture d’écran 2024-08-07 161146Je vous présente mon livre de chevet du moment ! Celui que je feuillette dans n’importe quel sens, commençant par les dernières pages, piochant au hasard, relisant des lignes déjà lues.

Je chronique assez peu de poésie sur le blog (c’est un tort). Lire de la poésie, c’est tellement personnel, tellement intime. Les phrases qui me touchent, celles qui me font verser une larme, sont celles qui ont un écho personnel pour moi – et c’est difficile à partager.

Je connaissais Cécile Coulon en romancière – même si c’était il y a longtemps et que j’avoue avoir oublié cette lecture… Je la découvre ici en poétesse, et c’est une belle découverte. Quelques mots sur la quatrième de couverture interpellent (même si je les pense issus d’un autre ouvrage) : «  On se remet de tout mais jamais à l’endroit ». Le décor est planté.

Dans ce recueil de poèmes à la forme très contemporaine (n’y cherchez pas des alexandrins ni des rimes, et d’ailleurs on s’en fiche), elle parle à la fois de son Auvergne natale, de la maison familiale, d’une rupture quasi impossible à guérir, des difficultés de la vie, des pensées nocturnes… Je n’ai pas envie de noter ici des citations extraites de ce livre, elles seraient forcément réductrices. Mais je ne peux que vous encourager à feuilleter, à votre rythme, ce livre court (162 pages) mais d’une grande intensité.

S 3-3Le Castor Astral, 162 pages, 15€