Il y a des héros de roman que l’on adore détester… et ceux que, vraiment, même après avoir fini, on n’a pas envie d’aimer. Il faut dire que, dans « Hôtel du Grand cerf », le policier qui mène l’enquête accumule les raisons de se faire détester. Proche de la retraite, n’ayant rien à prouver et pas envie de faire le moindre effort, il est aussi désagréable que vulgaire.
Pour sa dernière enquête avant la retraite, il s’installe dans un hôtel des Ardennes, d’où est originaire une jeune fille qui a disparu. Ici tout le monde a l’air louche : la mère de la jeune fille, la grand-mère qui règne encore sur l’hôtel, le riche voisin d’un centre de motivation où sont testés des employés envoyés par leur entreprise…
Le livre oscille entre des moments intéressants, avec quelques rebondissements, et des passages plus lents, moins porteurs pour l’histoire. Le tout forme un roman pas désagréable mais assez inégal.
Points, 7,70€