Il y a des jours où une humeur un peu chagrine donne envie d’aller vers des livres légers, amusants. J’ai commencé « Le discours » en espérant que la citation d’Olivia de Lamberterie sur la quatrième de couverture soit plus qu’une promesse : « Si vous n’éclatez pas de rire au premier chapitre, on ne peut rien pour vous ». En même temps, je me méfie toujours un peu de ces petites phrases qui vendent du rêve, et parfois ne font qu’accroître la déception.
Ne faisons pas durer le suspense plus longtemps, j’ai ri au premier chapitre. J’ai ri d’une sorte d’humour un peu potache, mais qui fait du bien.
Adrien vient de se faire plaquer par sa copine, Sonia, qui a « besoin d’une pause ». Lors d’un dîner familial, il se voit confier la mission de prononcer un discours au mariage de sa sœur. Mais Adrien n’a qu’une chose en tête : Sonia va-t-elle répondre au sms qu’il vient de lui envoyer ? Commence alors une soirée assez particulière pour lui, digne de celle d’un ado qui attend que son téléphone sonne. Entre attente proche de la névrose, et premiers essais de discours, le gigot cuisiné par sa mère aura cette fois-ci un goût particulier.
Tout le roman n’est pas hilarant, il y beaucoup de redites et de « running gags », mais certains passages sont vraiment très drôles (ah, les stylos pour le Bénin…). Lisez ce roman pour sa légèreté, et pour le sourire que, à coup sûr, il réussira à vous faire décrocher.
Folio, 224 pages, 7,50€