Je lis beaucoup de cosy mysteries, c’est un genre léger et distrayant. La collection de « Son espionne royale » est assurément en haut de la pile des séries que je préfère. Lady Georgiana, « Georgie », est une lointaine héritière de la couronne royale. Dire d’elle que c’est une « espionne », c’est un peu exagéré, car en réalité elle se retrouve malgré elle mêlée à des enquêtes policières.
Cette fois-ci, elle est invitée par la duchesse douairière de Eynsford. Celle-ci a retrouvé en Australie un enfant caché de son fils défunt : il pourrait être l’héritier tant attendu, celui qui assurera l’avenir du domaine et du nom. Il doit arriver prochainement, et la duchesse douairière a chargé Georgie de lui apprendre les bonnes manières.
Mais l’arrivée de l’héritier australien n’est pas du goût de tous.
Lorsqu’un meurtre est commis, Georgie se retrouve une fois de plus au coeur d’une enquête, et saura comme d’habitude faire preuve de perspicacité et de bon sens.
De tome en tome, cette série s’améliore, jonglant entre enquête et anecdotes amusantes. Le personnage de Georgie a gagné en crédibilité en fil des tomes ; les enquêtes sont plus crédibles et mieux menées. J’attends le prochain tome avec impatience (le 8e tome est attendu pour novembre) !
Robert Laffont, coll. La Bête noire, 378 pages, 14,90€
Un nouveau cosy mystery, une couverture qui me fait de l’oeil, une auteure dont j’ai déjà lu un
Trudy Loveday est une jeune policière pleine de projets et d’ambition. Mais en 1960 les femmes n’ont pas encore toute leur place dans les équipes de police, et ses supérieurs hiérarchiques n’ont pas l’intention de lui confier la moindre affaire sérieuse.
J’étais très curieuse de voir comment aller se dérouler ce deuxième tome des enquêtes d’Hannah Swensen. Hannah tient une boutique de cookies à Eden Lake, dans le Minnesota. Cette année, elle est jurée dans une émission de télévision dédiée à la pâtisserie.
Dans ce deuxième tome des Enquêtes de Lizzie Martin, Elizabeth (« Lizzie ») Martin est appelée comme demoiselle de compagnie auprès de la jeune Lucy. A dix-huit ans, celle-ci vient de perdre son enfant peu après l’accouchement. Elle est persuadée que son enfant n’est pas mort, et ses deux vieilles tantes qui l’hébergent ne savent plus comment la gérer. Son mari, un parvenu, a été envoyé gérer des affaires en Chine pour l’éloigner de la famille.
Quel plaisir de retrouver le commissaire Dupin ! En ces périodes de limitation des déplacements, pouvoir voyager par la pensée jusqu’à Concarneau et la Bretagne est une bouffée d’oxygène bien agréable.
Vous connaissez mon goût pour les cosy mysteries. Couplé avec une certaine gourmandise, cela faisait de moi une cible idéale pour cette nouvelle série de romans.
Il y a des textes dont on se souvient pendant très longtemps, parfois pour le style, parfois pour l’auteur, parfois aussi parce que l’on se souvient du moment de notre vie où on les a découverts. C’est le cas pour « Ils étaient dix » – qui s’appelait à l’époque « Les dix petits nègres ». Ce qui est amusant, c’est que j’ai découvert ce texte alors que j’étais collégienne et que je participais à un « club de lecture » qui consistait à lire à plusieurs, et à l’oral, un roman choisi par l’un d’entre nous. C’est donc dans dans une version orale que j’ai découvert ce texte incontournable de Agatha Christie, et c’est en version audio que je l’ai redécouvert ces jours-ci. Coïncidence ?
Lady Georgiana de Rannoch – Georgie pour les intimes – désespère de devoir passer Noël dans le château familial. Elle sait que sa belle-sœur ne l’accueille pas d’un bon œil, mais puisque sa famille est ruinée depuis la mort de son père, Georgie n’a guère d’alternative.