Avec ce dernier titre s’achève la « Trilogie de Corfou », qui m’aura accompagnée pendant le confinement et même un peu au-delà. Voici trois ouvrages dont je n’oublierai pas de sitôt l’ambiance ensoleillée (par le climat) et joyeuse (par cette famille tellement loufoque).
Ce dernier tome s’inscrit totalement dans la continuité des deux précédents, et l’on continue à suivre les aventures de cette famille farfelue, qui semble n’avoir peur de rien et faire feu de tout bois, quels que soient les tracas et mésaventures du quotidien.
Le lecteur ne s’étonne plus quand le jeune Gerry souhaite poursuivre ses essais de taxidermie sur une tête de taureau, ou quand le nouvel ami de la famille, Jeejee, tombe du balcon en essayant de léviter. Car ainsi va la vie dans cette famille, où les animaux sont plus nombreux que les humains, et où l’on accueille les uns après les autres, les amis des enfants, et les amis des amis, et les amis des amis des amis que l’on connaît à peine de nom. Quant à Spiro, le dévoué ami de la famille, il est plus drôle que jamais dans son anglais approximatif qui lui fait faire des contresens.
« A cette époque, vivant à la campagne sans les avantages douteux de la radio ou de la télévision, nous devions nous en remettre aux formes primitives de divertissement qu’étaient les livres, les querelles, les fêtes et le rire de nos amis […] »
La Table ronde, 304 pages, 14€