Lecteurs amateurs d’Agatha Christie, avez-vous aimé l’ambiance huis-clos de « Ils étaient dix » ? et le Noël enneigé de « Christmas Pudding » ? Alors mélangez ces deux ambiances et plongez-vous sans hésiter dans « Petits meurtres à Endgame » !
A quelques jours de Noël, Lily revient dans le manoir familial : un jeu de piste y a été organisé par sa défunte tante. Pour ses cousins, c’est l’occasion de résoudre des énigmes qui permettront à l’un d’entre eux d’hériter du manoir ; pour Lily, c’est la quête de vérité sur le suicide de sa mère.
Entre mensonges, non-dits et vengeance, les fêtes en famille ne se déroulent pas dans l’allégresse ! Le début du roman est un peu brouillon et le point de départ de l’histoire un peu fastidieux, mais très vite j’ai été rattrapée par la curiosité de comprendre les 12 énigmes posées, et de voir où elles allaient mener. Jeux de mots et anagrammes sont nombreux, les énigmes sont quasiment impossibles à résoudre (pour moi en tout cas !) mais leur solution est toujours claire. Finalement le roman se lit très vite. Il y a bien quelques questions qui ne trouvent pas complètement de réponse logique, mais l’ambiance de cette enquête l’emporte sur le reste.
J’avais repéré ce livre dès sa sortie l’an dernier, et l’ai attendu en poche cet hiver : ça valait le coup ! La même auteure a publié cette année « Meurtres sur le Christmas Express », je le note déjà pour guetter sa sortie en poche (j’espère) dans un an !
Pocket, 456 pages, 9€ (trad. Laura Bourgeois)
Ne vous fiez pas aux néons représentés sur la couverture : la vie de Saul Karoo ne fait pas que briller. Il est pourtant un scénariste ultra recherché par les producteurs de cinéma. Sa spécialité ? Récrire les scenarii médiocres pour les transformer en chefs d’oeuvre. Alors forcément Karoo a la grosse tête, c’est un personnage assez détestable qui vit entre luxe et alcool (j’ai souvent pensé au héros de « American Psycho », même si c’est une lecture trop lointaine pour que je m’en souvienne avec précision). Il représente l’Amérique aisée des années 1980 / 1990.
L’idée de lire un cosy mystery qui se déroulerait sur la période de Noël m’a tout de suite séduite. Et comme en plus j’ai trouvé la couverture très jolie, je n’ai pas hésité longtemps, et j’ai rapidement acheté ce roman, puis l’ai gardé à portée de main dans ma PAL pour le lire « au bon moment »…
Jusqu’ici, je n’avais lu de Carène Ponte que ses « romans de Noël », des condensés d’humour et de bons sentiments que j’avais beaucoup aimés. Avec « Prendre la vie comme elle vient », sorti il y a plusieurs mois et qui attendait son tour dans ma PAL, je découvre une autre facette de ses romans. Le thème de départ de celui-ci n’est guère joyeux : Alice, qui entame doucement sa crise de la quarantaine, voit sa vie basculer lorsque Aymeric, son mari et grand amour, est victime d’un terrible accident de voiture.
Quand un riche industriel anglais, qui aurait l’âge de prendre sa retraite, décide de prendre plutôt du recul et de partir en France, c’est le début d’un roman qui va forcément parler des choix de vie et des chemins que l’on prend (ou pas).
J’aime beaucoup les romans de Françoise Sagan. Je me souviens avoir emprunté il y a quelques années tous ses romans disponibles à la bibliothèque, avant d’acheter finalement la (quasi ?) intégrale de ses œuvres dans l’excellente collection Quarto de Gallimard.
Les livres dont l’ambiance est comparée à celle des romans d’Agatha Christie provoquent toujours en moi un mélange d’intérêt (car j’adore Agatha Christie) et de méfiance (car trop de livres se revendiquent dans sa lignée et en sont en réalité très éloignés).
Il y a toujours dans les romans de Grégoire Delacourt un mélange de douceur et de gravité, et « Une nuit particulière » est construit avec ces mêmes
Ma découverte de l’œuvre de Proust est assez originale. Pour ceux qui n’ont pas suivi mes précédentes chroniques, j’avais d’abord commencé par lire le texte original, qui m’est tombé des mains et que je n’ai pas rouvert pendant des années. Puis j’ai découvert les premiers tomes de la formidable adaptation en BD par
Voilà à quoi sert un club de lecture : à s’ouvrir à des livres qu’on n’aurait pas lus spontanément, à lire des livres pour ado quand on a passé l’âge.