Jusqu’ici, je n’avais lu de Carène Ponte que ses « romans de Noël », des condensés d’humour et de bons sentiments que j’avais beaucoup aimés. Avec « Prendre la vie comme elle vient », sorti il y a plusieurs mois et qui attendait son tour dans ma PAL, je découvre une autre facette de ses romans. Le thème de départ de celui-ci n’est guère joyeux : Alice, qui entame doucement sa crise de la quarantaine, voit sa vie basculer lorsque Aymeric, son mari et grand amour, est victime d’un terrible accident de voiture.
La vie, ensuite, aura le choix entre plusieurs voies.
Et Alice, face à ses doutes, en plein questionnement sur sa vie, sur son rêve inabouti de devenir championne de patinage, qui a renoncé à devenir mère après plusieurs fausses couches traumatisantes, devra s’adapter, en toutes circonstances.
Le roman surfe sur des thèmes immuables, le couple, les choix de vie, la vie qui bascule. Rien d’original mais rien de déplaisant non plus, d’autant plus que Carène Ponte a un style rythmé et vivant qui se lit très bien.
Le livre est très court et se lit en deux heures environ. Le temps quand même de suivre ce couple dans son passé, son présent, et ses avenirs possibles. Un format plus long n’aurait pas été utile, et aurait risqué de délayer les sentiments. Le piège a été évité.
Fleuve éditions, 272 pages, 18,90€