Une fois n’est pas coutume, toute l’équipe du Commissaire Dupin a décidé de s’octroyer une petite sortie récréative. Leur destination ? La forêt de Brocéliande. Si Nolwenn et Le Ber, les fidèles de Dupin, ont une connaissance assez précise des légendes arthuriennes, ce n’est pas le cas du Commissaire. Pourtant il va se retrouver bien malgré lui au coeur d’une intrigue où les débats autour du mythe d’Arthur agitent les esprits.
En effet, un chercheur est retrouvé mort, et bientôt c’est tout le groupe d’experts auquel il appartenait qui se retrouve en émoi. Si l’on ne sait pas au début de l’enquête qui est victime et qui est coupable, Dupin, mandaté par les plus hautes sphères parisiennes, va devoir démêler mythe et réalité.
Vraiment, cette série se bonifie à chaque nouveau tome. A chaque fois l’auteur nous fait (re)découvrir un aspect différent de la culture bretonne, une terre différente (parfois les bords de mer, parfois l’intérieur des terres, voire la forêt dans le cas présent). J’ai dévoré ce livre, pour l’ambiance, et pour l’intrigue qui est très bien menée, sans temps mort ni chapitres inutiles. J’ai eu peur que l’auteur nous entraîne trop loin dans les légendes, quitte à perdre la crédibilité de l’histoire – mais pas du tout, le dosage est juste bien fait pour faire douter nos sens tout en restant réaliste.
Quant à Dupin, il est égal à lui-même, toujours à la recherche d’un petit café pour assurer sa dose quotidienne de caféine – et cette fois-ci, la touche supplémentaire d’humour est apportée par le carnet sur lequel il prend ses notes (je vous laisse découvrir).
Ce (déjà) septième tome de la série est une réussite, je ne peux que vous inviter à vous laisser entraîner dans les mystères de Brocéliande…
Presses de la cité, 415 pages, 21€