Que l’on ne s’y trompe pas : bien que ce roman soit une réédition (revue) d’un livre sorti en 2009, on y retrouve bien tous les codes que les lecteurs qui aiment les romans de Michel Bussi (c’est mon cas) attendent.
Colin est en vacances sur l’île de Mornesey. Elevé par son oncle et sa tante, il aimerait en savoir plus sur son père, jeune archéologue mort quand Colin était petit. Mais l’île est agitée suite à l’évasion de deux prisonniers lors de leur transfert. Et Mornesey, dont l’histoire est fortement liée au bagne, aux trafics, et à l’illégalité, n’a pas fini de livrer ses secrets et de malmener les recherches de Colin.
Le roman est bien fait, efficace, et comme toujours avec Michel Bussi je n’avais qu’une envie : lire la page suivante, puis le chapitre suivant… J’ai même eu du mal à lâcher le livre le soir où il ne me restait plus que soixante pages à lire ! Quoique un peu moins surprenant que d’autres romans du même auteur (je continue de conseiller toujours « Nymphéas noirs » par exemple), celui-ci en conserve des thèmes chers à l’auteur : la mémoire, la famille, les secrets… Tous les ingrédients d’un roman policier que l’on a envie de lire l’été sont présents : une île (imaginaire) avec ses souterrains, son phare, son histoire ; des secrets de famille ; des adolescents en vacances, etc. A prendre dans vos valises pour vos prochaines vacances… ou à lire dès maintenant pour se dépayser.
Presses de la cité, 420 pages, 21,90€
Comme souvent lorsque j’apprécie des romans d’un auteur, je remonte progressivement dans son œuvre. C’est ainsi que j’ai découvert « Mourir sur Seine » de Michel Bussi. Dans ce roman policier, Michel Bussi nous fait découvrir la Seine côté Normandie, pendant l’Armada de Rouen en juillet 2008. Alors que des navires de tous pays s’apprêtent à défiler sur la Seine devant une foule considérable, un marin est assassiné.
Près de trente ans après l’accident de voiture qui a coûté la vie à toute sa famille, Clotilde revient en Corse sur les terres de son adolescence. Adolescente timide et plutôt mal dans sa peau, elle a passé ses étés dans la famille de son père, occupant ses journées à lire ou à écrire son journal intime.