Il y a des plaisirs de lectrice aussi simples que d’avoir entre les mains le nouveau roman attendu d’un auteur devenu un incontournable de ma bibliothèque. Depuis l’épatant « Nymphéas noirs », je suis avec impatience la sortie de chaque nouveau roman de Michel Bussi. Je me demande à chaque fois dans quel univers teinté de suspense va m’emmener l’auteur.
Avec « J’ai dû rêver trop fort », j’ai aussitôt été captivée par cette écriture que je (re)connais bien maintenant, de celles qui nous font tourner les pages avec avidité pour « connaître la suite », de celles qui réduisent un peu nos nuits de lecteurs impatients.
2019. Montréal, Los Angeles, Djakarda. Il y avait une chance infime que Nathy, hôtesse de l’air, enchaîne des missions consécutives sur ces trois destinations. Et pourtant…ce n’est que la première d’une longue et étrange liste de coïncidences qui replongent Nathy dans ses souvenirs d’il y a vingt ans. Une musique qui rappelle un souvenir, des objets qui refont surface, et le passé remonte à la surface.
Vingt ans plus tôt, Nathy a vécu une histoire d’amour explosive, passionnelle, aussi fulgurante qu’impossible.
J’ai adoré cette impression délicieuse de me faire mener par le bout du nez, cette écriture qui crée l’urgence de lire la page suivante pour comprendre ce qui peut bien arriver dans le quotidien de Nathy qui crée ces situations à peine croyables. Magie, complot, simples coïncidences… je ne vous dirai rien de plus sur les raisons qui réveillent les souvenirs enfouis.
La fin, comme toujours avec Michel Bussi, est surprenante (quoique un peu dérangeante), et l’auteur nous donnera toutes les clés pour que chaque pièce du puzzle trouve sa place.
Presses de la cité, 480 pages, 21,90€
Que l’on ne s’y trompe pas : bien que ce roman soit une réédition (revue) d’un livre sorti en 2009, on y retrouve bien tous les codes que les lecteurs qui aiment les romans de Michel Bussi (c’est mon cas) attendent.
Comme souvent lorsque j’apprécie des romans d’un auteur, je remonte progressivement dans son œuvre. C’est ainsi que j’ai découvert « Mourir sur Seine » de Michel Bussi. Dans ce roman policier, Michel Bussi nous fait découvrir la Seine côté Normandie, pendant l’Armada de Rouen en juillet 2008. Alors que des navires de tous pays s’apprêtent à défiler sur la Seine devant une foule considérable, un marin est assassiné.
Près de trente ans après l’accident de voiture qui a coûté la vie à toute sa famille, Clotilde revient en Corse sur les terres de son adolescence. Adolescente timide et plutôt mal dans sa peau, elle a passé ses étés dans la famille de son père, occupant ses journées à lire ou à écrire son journal intime.