Je trouve assez amusant de me dire que, près de 80 ans après leur parution, il aura fallu attendre le confinement de 2020 pour que je découvre les enquêtes de Miss Silver, et en version numérique en plus !
J’en suis maintenant à ma huitième lecture de la série. Comme d’habitude, Miss Silver n’interviendra qu’à partir de la moitié du roman. Avant cela, l’histoire s’ouvre dans un petit village, où un chercheur a été retrouvé mort après avoir fait « la » découverte scientifique de sa vie. Si tout laisse à penser qu’il s’est suicidé dans l’église du village, ceux qui le connaissaient bien ne peuvent se résoudre à admettre que ce soit un suicide. Mais qui aurait eu intérêt à le tuer ?
Comme toujours le lecteur va plonger dans les méandres d’un village où tout le monde paraît hors de soupçon, mais où beaucoup de gens ont finalement quelque chose à cacher. Il faudra toute la perspicacité de Miss Silver, doublée de sa capacité à faire parler les autres, pour faire progresser l’enquête.
Si le début de l’enquête est peu embrouillé, avec beaucoup de personnage, l’intrigue se resserre après le premier tiers du livre ; les suspects se multiplient, avant d’être innocentés les uns après les autres jusqu’à la résolution finale. Bref, je me suis fait avoir, et j’avais finalement beaucoup de mal à laisser ce livre de côté avant de l’avoir terminé ! Il y a aussi en toile de fond l’Histoire européenne et la montée du nazisme, ce qui donne à ce livre une profondeur particulière et enlève un peu de légèreté à ce cosy mystery bien mené.
12/21, 8,99€
Les amateurs de la série des Agatha Raisin apprécieront la lecture de cette courte nouvelle retraçant les premiers pas professionnels de la jeune Agatha. Tout juste sortie de sa banlieue, loin d’une famille alcoolique et d’un premier mari violent, elle n’a qu’une envie : réussir. Son rêve ultime, vous le connaissez déjà, est d’acquérir un jour une maison dans les Cotswolds. C’est en acceptant une tâche ingrate dans l’agence de communication où elle travaille qu’elle rencontre un homme dont elle va défendre l’image, et qui va la récompenser en l’aidant à monter sa propre agence.
Décidément Agatha Christie est indémodable ! Dans « Christmas Pudding » – que j’avais sûrement lu il y a bien longtemps, mais que j’ai redécouvert avec beaucoup de plaisir – on retrouve toute la quintessence des textes de la « reine du crime » au travers de six nouvelles. Cinq d’entre elles mettent en scène Hercule Poirot (mon préféré) et la dernière Miss Marple.
Ce tome des aventures d’Agatha Raisin, directrice d’une agence de détectives et grande gueule légendaire, commence sur les chapeaux de roue et d’une manière beaucoup plus violente que d’habitude. Je n’avais pas lu la quatrième de couverture (car je lirai de toute façon tous les tomes!), et si vous voulez garder le suspense, arrêtez-vous ici.
La collection « Grands détectives » de 10/18 ne me déçoit jamais, j’y ai déjà lu avec délice les aventures de Nicolas Le Floch, de Miss Silver, de Victor Legris… Et la liste s’allonge désormais avec Lizzie Martin.
Alors que le tome précédent avait fait voyager Lady Georgiana vers la froide Transylvanie, cette fois-ci la jeune femme, membre de la famille royale, quitte Londres pour le soleil de la Côte d’Azur. Dans le Train bleu qui la mène à Nice, elle fait la connaissance de Coco Chanel qui, séduite par cette jeune anglaise, décide d’en faire l’égérie de son prochain défilé de mode. Un comble pour Georgie qui n’a pas un penny pour s’acheter une nouvelle robe !
Quittons pour une fois l’Angleterre où vit Laday Georgiana. En effet, la reine l’a chargée de représenter la famille royale au mariage de la princesse de Roumanie, avec laquelle Georgiana est allée à l’école.
Je gardais un souvenir mitigé de la lecture des deux premiers tomes de la série « Son espionne royale… » mais j’ai persévéré ! Il se trouve que je regarde en ce moment la série « The Crown » sur la reine Elisabeth II et, ô hasard, elle apparaît justement dans ce troisième tome – elle n’est encore qu’une petite fille, son père n’est que le second fils du couple régnant, et rien ne la prédispose donc directement à devenir la future reine d’Angleterre. Bref, cela m’a amusée de retrouver des personnages (le Prince de Galles et sa maîtresse Wallis Simpson notamment) que je venais de voir dans la série.
Ne vous fiez pas à la couverture, Noël ne sera qu’un prétexte pour donner un contexte au début de l’histoire, mais contrairement au « hors collection » « Le Noël d’Agatha », l’intrigue s’éloigne vite des festivités de décembre.
Ce qui devait arriver, arriva : après avoir divorcé d’Agatha, puis cherché sa voie dans un monastère, James Lacey a décidé de se remarier. Cette fois-ci, l’heureuse élue est une toute jeune femme, dont le physique est aussi avantageux que l’intelligence inexistante. Que peut bien lui trouver James, lui le féru d’Histoire qui reprochait à Agatha de ne pas assez s’intéresser à ses recherches ?